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Politique Publié le vendredi 17 décembre 2010 | Le Mandat

Les militants du RHDP paralysent la ville

© Le Mandat Par DR
Protestation contre la confiscation des médias d`état: les militants du RHDP marchent sur la maison de la télévision
Jeudi 16 décembre 2010. Abidjan
La cité Royale de la paix a perdu de sa sérénité hier jeudi 16 octobre. Des barricades ont été érigés ça et là par les partisans du docteur Alassane Ouatttara pour marquer le soutien du RHDP d’Abengourou aux manifestations qui se sont déroulés à Abidjan pour libérer la Radio et la Télévision Ivoirienne. Des cinq heures du matin, des barrages sont érigés. Aux environs de huit heures, la circulation des véhicules a été interdite par les militants du RHDP. Les commerces et le marché sont fermés ainsi que les entreprises publiques et privées. Toutefois, les forces de défenses et de sécurité étaient postées à certains endroits stratégiques de la ville et veillaient au grain. La cité Royale de la paix étaient complètement paralysés. Les partisans du président Alassane Ouattara faisaient constamment des rondes pour s’assurer qu’aucune activité ne se déroulent. C’étaient une ville morte à Abengourou. Le directeur départemental de RDR à déclaré que cette ville morte à pour but de faire partir le président Laurent Gbagbo qui est un usurpateur. Il a ajouté que la ville sera ainsi paralysée jusqu’à ce que Gbagbo quitte le pouvoir. Mohamed Delmas Salif figure de prou de la jeunesse du RDR a souligné que cette manifestation a pour but de soutenir les manifestants d’Abidjan afin de libérer la RTI car tous, ne peuvent se rendre à Abidjan. En outre il précise qu’il s’agit de demander le départ pur et simple de Gbagbo Laurent. Vers 17, les principaux leaders ont organisé un meeting pour galvaniser davantage les militants du RDR et leur dire que ces manifestations doivent se poursuivre jusqu’à vendredi pour libérer la Côte d’Ivoire de Gbagbo Laurent. Ils ont également demandé aux militants de ne pas se décourager face aux manifestants qui sont morts en allant libérer la RTI tout en leur demandant de rester souder et mobiliser pour continuer le combat Vendredi 17 octobre. Notons qu’aucun dégât matériel n’a été commis et les départements d’Agnibilékrou et de Béttié ont été également paralysés.

Assassé William
(Correspondant régional)
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