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Politique Publié le vendredi 17 décembre 2010 | Le Patriote

Koumassi - Un mort et plusieurs blessés

La troisième commune la plus peuplée du District d’Abidjan a connu une journée assez mouvementée hier. La commune du maire Raymond Yapi N’Dohi a été inondée de tirs et de gaz lacrymogènes par les mercenaires et miliciens de Laurent Gbagbo. Dans la fusillade, un jeune militant du RHDP a été exécuté par l’un des mercenaires angolais qui ont été infiltrés dans les rangs de la police et de la gendarmerie. Plus d’une dizaine de manifestants a été blessée dans les affrontements de rue. Du carrefour campement à la place Inchallah en passant par le quartier Marais, Progrès et Remblais, les militants du RHDP sont sortis nombreux à l’appel du directoire du Premier ministre Guillaume Soro pour libérer la RTI. Tôt le matin, des barricades de fortune ont envahi les artères de la commune. Des pneus usés ont été brûlés par des manifestants en guise de protestation. Les manifestants ont été stoppés dans leur élan par les tueurs à la solde de Laurent Gbagbo. Malgré cette barbarie orchestrée par les chiens de guerre du candidat de LMP, les manifestants ont tenu à maintenir leurs positions dans les grands carrefours de la commune jusqu’à tard dans la soirée. « Laurent Gbagbo nous tuera nous tous. Mais il partira », lançait le M.D. non loin de la pharmacie Marais. Au niveau de la pharmacie Keneya, même décor. De jeunes gens, le visage badigeonné de carbone, tenaient une barricade en faisant face aux forces de l’ordre. A presque tous les grands carrefours de la ville, l’odeur des gaz lacrymogènes s’est levée jusque dans les foyers des riverains. La circulation s’est arrêtée. Les véhicules de transport et ceux des particuliers ont préférés garer face aux violences perpétrées par les hommes en arme. Les petits commerces et les magasins ont fermé toute la journée. Les habitants sont restés terrés chez eux. Les rues désertes ont été prises d’assaut par des usagers contraints de rentrer à pied chez eux. Assurément, hier, la commune de Koumassi ressemblait à une ville morte. Pour aujourd’hui, les manifestants ont promis de remettre cela jusqu’à ce que Laurent Gbagbo quitte le pouvoir.
Jean-Claude Coulibaly
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