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Politique Publié le mardi 21 décembre 2010 | Le Patriote

Situation postélectorale : L’entêtement de Gbagbo met en péril l’école

L’Ecole ivoirienne est toujours dans la tourmente. Du moins, elle tourne sérieusement au ralenti. Malgré l’appel du collaborateur de Gbagbo, Mme Jacqueline Oble, les cours n’ont véritablement pas repris.

Quelques enseignants se sont évertués à se rendre à leur poste. Mais, plusieurs établissements scolaires publics restent encore paralysés. Hier, la plupart des écoles publiques et privées du District d’Abidjan sont restées fermées. Les élèves quant à eux, ne se bousculent pas. Ceux qui s’y rendent habitent dans les environs de leur établissement. Dans certains établissements primaires, les Directeurs ont demandé à leurs élèves de rester chez eux. Ce, jusqu’à ce que la situation sociopolitique se normalise. « Tout le monde a peur, nous ne savons pas comment les choses vont se terminer», s’est inquiété M.K. un des Directeurs de l’Epp Ouezzin Coulibaly à Koumassi. Du côté d’Adjamé, les établissements publics et privés ne tournent pas normalement. Pas d’enseignement, encore moins de calculs de moyenne. C’est le même décor au Lycée municipal et au collège Pascal de Marcory. L’on assiste à une psychose généralisée. L’entêtement de Laurent Gbagbo met en péril l’année scolaire 2010-2011. Selon des indiscrétions, les quelques enseignants qui feignent d’être motivés à dispenser les cours appartiennent à la LMP. Et ces cours, selon les mêmes sources sont donnés à la sauvette. En tout cas, avec la situation qui prévaut, le premier trimestre qui devait prendre fin le 03 décembre dernier est hypothéqué. Cela du fait de l’arrêt des cours depuis le second tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire. Assez de retards ont été accusés dans l’achèvement des cours. La plupart des enseignants sont actuellement lassés par cette situation postélectorale. C’est ce qui a d’ailleurs motivé le Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI) à prendre ses responsabilités. Cette formation syndicale est allée apporter son soutien au président Alassane Ouattara. Le Synesci a également invité les enseignants à cesser toute activité pédagogique jusqu’à ce que Gbagbo cède le fauteuil au président Ouattara. Les fondateurs d’écoles privées, notamment la FENEPLACI et l’USELCI, ont aussi manifesté leur solidarité au président démocratiquement élu. En tout cas, le gouvernement de Guillaume Soro gagnerait à opter pour le découpage semestriel de l’année scolaire pour pouvoir sauver l’école Ivoirienne.

Anzoumana Cissé
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