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Politique Publié le mardi 21 décembre 2010 | Le Temps

Grave ingérence dans les affaires de la Côte d’Ivoire / Gbagbo ramène Onu-ci et Licorne sur terre

© Le Temps
Audience : du Président Laurent GBAGBO et le chef de l`Union Africaine Mr Jean PING.
Audience : du Président Laurent GBAGBO et le chef de l`Union Africaine Mr Jean PING en sa résidence à Abidjan le 17 décembre 2010.
La demande de Laurent Gbagbo pour le départ des Forces onusiennes et de la Licorne, est une torpille dans le complot de la communauté internationale. Et le processus de ce départ est irréversible.

Laurent Gbagbo a demandé le départ immédiat des Forces dites impartiales, précisément les Casques bleus de l’Onu-ci et la Force française Licorne. Cette décision très bien murie du Gouvernement Aké N’Gbo, montre non seulement l’échec total de l’Onu en Côte d’Ivoire, mais surtout son soutien avéré à la rébellion d’Alassane Ouattara. Le communiqué lu samedi 18 décembre 2010 par Mme Jacqueline Oble, ministre de l’Education nationale et porte-parole du Gouvernement administre une sérieuse cognée au plan de déstabilisation contre la Côte d’Ivoire et à la sérénité de ses ennemis. Depuis que les forces onusiennes et la Licorne française se sont incrustées sur notre territoire, c’est la première fois que les autorités ivoiriennes se prononcent officiellement sur leurs agissements. Les populations mêmes, à maintes reprises et à travers des déclarations publiques, ont réclamé auprès du Président de la République, leur départ au regard de leur collusion avec la rébellion. Mais jusque-là, le Président Gbagbo et ses Gouvernements se sont abstenus de dire un mot sur le sujet. Et l’unique fois qu’il aborde le sujet, c’est pour clore le débat en tournant la page Onu-ci et Licorne. « Trop parler, c’est maladie ! », dit la chanson. Gbagbo ne veut pas de maladie. Ni pour lui-même, ni pour les Ivoiriens fatigués des dérapages de l’Onuci et de la Licorne. A partir du 18 décembre et particulièrement dès ce 21 décembre, l’Onuci et la Licorne devraient donc se trouver dans l’avion ou le bateau avec leurs bagages pour rentrer dans leurs pays. Venue sur demande de l’Etat de Côte d’Ivoire, l’Onu ne peut faire de la résistance et exposer ses hommes en les maintenant sur une terre où ils ne sont plus les bienvenus. Ban-Ki moon n’aura pas de choix. C’est donc l’encasernement des Casques bleus qui n’ont pas réussi à encaserner les rebelles des Forces armées des Forces nouvelles. C’est pourquoi, au sortir d’une réunion avec la Fesci, le patron de la jeunesse du Fpi, Konaté Navigué a indiqué le train de mesures arrêtées pour convaincre l’Onuci et la Licorne à s’en aller de la Côte d’Ivoire. Il s’agit de ne plus laisser leurs personnels se ravitailler dans les magasins, les stations-service et se soigner dans nos hôpitaux. S’ils se sentent à l’étroit, ils partiront. Déjà, les populations se mêlent à l’affaire. Elles qui bloquent les sorties suspectent de ces forces à travers le District d’Abidjan. Lorsque Nicolas Sarkozy menace Laurent Gbagbo, ce sont les populations qui se dressent. Elles se sentent directement concernées et ne permettent plus la libre circulation des chars de Ban-Ki moon comme cela s’est vérifié ce dimanche, à la Riviera Golf. De même, le numéro 1 ivoirien ayant demandé le départ des forces dites impartiales, les Etats dont des soldats constituent ces forces ne seront-ils pas sages de rapatrier leurs soldats ainsi exposés? Dans tous les cas, Gbagbo ramène Onu-ci et Licorne sur terre.

Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
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