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Politique Publié le mercredi 22 décembre 2010 |

Côte d’Ivoire / Les États-Unis appellent au respect de la volonté du people en Côte d’Ivoire

Narrateur : Le gouvernement des États-Unis exhorte tous les Ivoiriens à respecter la paix et la volonté du peuple telle que celui-ci l’a exprimée au second tour du scrutin présidentiel tenu le 28 novembre. Le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines, M. William Fitzgerald, a déclaré que la volonté populaire devait être respectée.

Le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines, M. William Fitzgerald:

Nous nous inquiétons très, très profondément (…) de la violence qui se produit – c’est odieux. Il existe des preuves irréfutables selon lesquelles M. Gbagbo a perdu l’élection, mais il refuse de céder et se voile derrière un flou juridique pour défendre ce qu’il appelle sa victoire électorale.

Narrateur: Apparemment le calme régnait le 17 décembre à Abidjan, mais la violence est toujours possible, a déclaré M. Fitzgerald.

Le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines, M. William Fitzgerald:

Le risque de violence majeure, le risque d’un retour concevable à la guerre civile, existent. Les deux camps sont armés. L’Organisation des Nations unies est présente sur le sol ivoirien, où elle opère sous un mandat précis consistant à protéger du mieux qu’elle peut les populations civiles. En outre, les casques bleus protègent actuellement le président Ouattara et son cabinet à l’hôtel du Golf. Je le répète, la position des États-Unis est que toute violence à ce stade sera du sang sur les mains de Laurent Gbagbo.

Narrateur : On n’a entendu aucune déclaration publique de M. Gbagbo, et M. Fitzgerald ne pense pas que le corps diplomatique ait eu des entretiens avec lui. Il a déclaré que la situation était dans l’impasse, au milieu d’une crise politique où M. Gbagbo maniait encore la plupart des leviers du pouvoir, notamment les forces de sécurité. Mais cette situation pourrait changer à mesure que les sanctions commenceront à avoir de l’effet, et M. Gbagbo pourrait voir s’effriter sa direction des organes de l’État.

Le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines, M. William Fitzgerald:

Le sentiment international est unanime quant au vainqueur des élections du 28 novembre – les Nations unies ont fait une déclaration à ce sujet, le président Obama a félicité Alassane Ouattara de sa victoire, l’Union européenne adopte des sanctions en ce moment même, les États-Unis envisagent des sanctions, l’Union africaine a appelé Laurent Gbagbo à s’écarter. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a aussi dit unanimement à Laurent Gbagbo ‘vous avez perdu cette élection, Alassane Ouattara l’a remportée et vous devez vous écarter de manière pacifique’.

Narrateur : M. Fitzgerald a rappelé à ses auditeurs la politique africaine du président Obama, fondée sur la démocratie et sur la transparence, seuls gages de la croissance économique.

Le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines, M. William Fitzgerald: L’objectif principal de la politique africaine du président Obama, telle que ce dernier l’a énoncée à Accra l’an dernier, est de promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance. On a demandé aux Nations unies de certifier cette élection. L’ONU a la preuve irréfutable qu’Alassane Ouattara a remporté l’élection. La démocratie doit prévaloir, et par démocratie j’entends la volonté du peuple.

Les Ivoiriens se sont présentés aux urnes en nombre record. M. Gbagbo doit respecter ce que le peuple a voté, ce que le peuple veut, c’est-à-dire Alassane Ouattara à la présidence.

Source
US Department of State
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