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Politique Publié le jeudi 30 décembre 2010 | Le Temps

Après les combats de l’Hôtel du Golf - Panique dans la rébellion

L’information qui suit est peut-être anodine.Mais elle est sans doute à la base de la désorientation des combattants des Forces armées des forces nouvelles (Fafn). C’est d’abord Wattao qui l’a confiée à des proches. Mais depuis quelques temps, avec les velléités d’Alassane Dramane Ouattara et ses rebelles à vouloir prendre la Rti, pour sa propagande et lorgner le Palais présidentiel, du côté du Plateau, des éléments des Fafn se sont mis à table. Ces derniers et certains chefs rebelles dans les zones Centre-nord-ouest (Cno) se convainquent qu’aujourd’hui, il leur est très difficile de faire face aux Forces de défense et de sécurité (Fds). Pour la raison fondée qu’en 2002, au moment où ils ont porté le glaive à la mère patrie, ils avaient affaire à des soldats ivoiriens vieillissants, mal entraînés et qui n’avaient jamais connu ce qu’on appelle un combat au front. Ce qui explique d’ailleurs la rapidité et la facilité avec laquelle, les insurgés de Ouattara ont pris pied dans certaines villes du pays, notamment au Nord dès le déclenchement des hostilités.
Toujours selon notre source instruite des problèmes des forces rebelles, ses collègues ont avoué clairement que les soldats des Forces régulières (Militaires, Gendarmes, Marins, Pompiers, Eaux et forêts, Policiers…), du Général de Corps d’Armée, Philippe Mangou, Chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire, sont des hommes «prêts» à tout. «Ils ont été bien formés en Allemagne pour certains et en Israël pour d’autres», a révélé notre interlocuteur. Qui ajoute que la preuve a été donnée récemment avec les affrontements du jeudi 16 décembre 2010, entre rebelles pro-Ouattara et forces régulières de l’Etat de Côte d’Ivoire, à l’Hôtel du Golf. Une bataille sans pitié qui a vu la nette suprématie de la puissance de feu des hommes de Mangou dans le combat. Assaut après quoi, l’on n’a plus vu et ne voit plus les deux Ouattara, les chefs rebelles Wattao et Morou, qui étaient au front ce jour-là. Même la tentative de prise de la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, par les rebelles a tourné au drame dans le camp des hommes de Chérif Ousmane. Qui en a laissé beaucoup derrière lui. Si bien qu’aujourd’hui, les hommes de Ouattara ne semblent plus intéressés à une quelque occupation de Yamoussoukro, avant de descende sur Abidjan. Tant les dégâts en vie humaine ont été considérables dans leur camp. « Désormais, les rebelles veulent mener une attaque directe sur Abidjan. C’est la capitale. C’est elle qui nous intéresse maintenant. Yamoussoukro et San Pedro ne sont plus nos cibles premiers», a-t-il confié. En réalité, les rebelles craignent encore de lourdes pertes en vie humaine. Ils faut le dire, les Fds font peur.

Antoinette Anghui
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