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Économie Publié le lundi 3 janvier 2011 | Le Journal De L’Economie

Et le consommateur dans tout ca?

Le marketing est une philosophie qui en principe, met le client au centre de ses activités afin de pouvoir connaître et satisfaire ses besoins et générer du profit à l’entreprise. L’entreprise qui propose son produit/service à la clientèle choisie une orientation marketing qui lui sied. Cette orientation peut être soit sur :
La production : qui se définie uniquement par l’efficacité de la production du produit/service, l’efficacité de la distribution, du coût… et puis c’est tout.
Le produit : qui se concentre sur la qualité du produit/service et non pas sur la satisfaction de la clientèle.
La vente : qui se base sur la capacité de persuasion d’achat du produit/service, et ce par des méthodes dites positives, pour l’entreprise mais pas forcement pour la clientèle.
Le marché : qui ne se focalise que sur les besoins bons ou mauvais de la clientèle pour les satisfaire.
La recherche des besoins et la satisfaction du client par l’entreprise donnent naissance à des facteurs tels que la production et le marketing de masse si bien que le client, doit souvent passer du stade de consommateur à celui du consumérisme, car les rapports entre l’entreprise et la clientèle ne sont pas tout le temps au beau fixe.
Que signifie le consumérisme ?
Le terme consumérisme se définit comme « un mouvement social qui cherche à défendre, augmenter les droits et pouvoirs de l’acheteur, du consommateur vis-à-vis du vendeur, de l’entreprise ». Pour pouvoir bien comprendre l’étendue d’une telle définition, il est bon de savoir quels sont les droits et pouvoirs des uns et des autres.
Quels sont les droits du vendeur?
Le vendeur a pour droits de :
Introduire tout produit de quelque taille ou style que ce soit, pourvu qu’il ne soit pas nuisible et /ou dangereux à la sante et au bien être du consommateur. Dans le cas des produits dangereux, un avertissement approprié doit être mentionné pour l’information du consommateur.
Fixer les prix à n’importe quel niveau, pourvu qu’il n’y ait pas de discrimination parmi des classes similaires d’acheteurs.
Donner les informations sur le produit/service pendant les campagnes de promotion, pourvu que le message ne soit pas malhonnête ou trompeur dans son contenu ou exécution.
Dépenser n’importe quel somme d’argent, pour promouvoir son produit/service, et introduire n’importe quelle forme de motivation d’achat pourvu que cela ne soit pas définie comme une compétition injuste.
Quels sont les droits de l’acheteur ?
L’acheteur à son tour a aussi des droits et le droit de s’attendre à certaines attitudes de la part du vendeur et du produit/service. Ces droits sont de :
Simplement ne pas avoir à acheter les produits/services qui leur sont offerts par le vendeur ou l’entreprise.
S’attendre à ce que le produit /service soit sûr.
S’attendre à ce que le produit/service soit le même que celui représenté par le vendeur.
A ces droits de base, le président John F. Kennedy a ajouté dans une déclaration de 1962 quatre droits de base pour les consommateurs qui sont comme suit :
Le droit à la sécurité : le consommateur doit savoir si le produit/service ne possède pas des dangers cachés.
Le droit d’être informé : le consommateur devrait être protégé des informations trompeuses, des déceptions des fausses publicités, de fausses garanties, et des imitations.
Le droit de choisir : le consommateur a le droit à une réelle compétition entre les vendeurs et ne devrait pas être sujet à des promotions confuses et des imitations.
Le droit d’être entendu : le consommateur a le droit d’exprimer son insatisfaction d’une manière qui doit attirer l’attention et permettre de produire des résultats positifs.
L’appréciation et la connaissance des droits respectifs de l’acheteur et du vendeur aide à mettre les problèmes des consommateurs en perspective. La plus grande arme du consommateur est de tradition le « vote silencieux », c’est-à-dire le droit de ne pas acheter des produits/services qui ne sont pas satisfaisants. Ceci est le concept de la souveraineté du consommateur. Par conséquent, en toute logique, l’entreprise qui sert mal le marché perd ses clients. Cela sera visiblement une sévère sanction pour cette entreprise.
Le mot du consommateur
Le consumérisme croit fermement que la balle n’est pas dans son camp quant à mettre le veto sur les produits/services et entreprises qui ne répondent pas à ses attentes, surtout après qu’il ait été trompé. Pour le consumérisme, la balle est plutôt dans le camp de l’entreprise, du vendeur du produit/service qui se doit de prendre en compte toutes les étapes raisonnables pour s’assurer de la satisfaction du potentiel client, avant d’offrir son produit/service pour la vente. Le consumérisme pense plus loin en croyant que cela sera grandement faciliter par la simple prise en compte et la reconnaissance des droits de base de l’acheteur.
OYANOU GAUDET , consultant GBS
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