Sauf changement de dernière heure, la délégation de la CEDEAO refoulera le sol ivoirien aujourd’hui pour tenter, une dernière fois, de raisonner Laurent Gbagbo qui s’accroche illégalement au pouvoir depuis le 03 décembre 2010. Un mois de crise inutile qui a fini par pousser le peuple à bout de souffle. On se souvient bien que le mardi 28 décembre dernier, les mêmes messagers de la CEDEAO étaient à Abidjan pour amener Gbagbo à se ressaisir et céder le pouvoir au vainqueur du deuxième tour de la présidentielle tenu le 28 novembre 2010. Malheureusement, le patron du clan bleu est resté camper sur sa position. Mais de source proche du Palais, on a appris qu’il leur a demandé de lui accorder un temps de réflexion avant de leur livrer sa réponse définitive. N’était-ce pas une autre ruse de Laurent Gbagbo qui a démontré à plusieurs reprises à l’opinion nationale et internationale que c’est un exercice périlleux que de lui faire confiance ? Pendant plus de 8 ans, il a joué à un jeu de cache-cache avec la communauté internationale. Maintenant que les carottes sont cuites pour lui, il croit pouvoir prospérer toujours dans sa mauvaise plaisanterie en confisquant le pouvoir malgré les sanctions et les menaces de l’usage de la force par la CEDEAO pour le déloger du Palais. La rencontre d’aujourd’hui est vraiment celle de la toute dernière chance de sortie pacifique pour l’usurpateur et ses partisans. A ce sujet, le porte-parole du RHDP, le Docteur Albert Toikeusse Mabri, est formel : ‘’ Nous avons bon espoir qu’ils viennent prendre Gbagbo pour partir avec lui. S’ils ne le font pas, ils savent ce qui reste à faire. Il ne s’agit plus de s’accommoder de la présence encombrante de Gbagbo. Les Ivoiriens sont fatigués. Tout le monde en a marre et ça doit prendre fin maintenant’’.
MASS DOMI
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