‘’L’Ufrapao demande aux Occidentaux de faire l’économie de leur générosité suicidaire parce que nulle part au monde la guerre n’a été une solution à une crise politique et électorale. Si la France et l’Allemagne et la France ont accepté de faire la paix des braves après s’être combattues, plus aucun peuple au monde ne doit accepter de régler un contentieux politique et électoral par les armes’’. Ces propos sont contenus dans une déclaration de l’Union fraternelle des populations d’Afrique de l’Ouest (Ufrapao), lue par son président Koffi jean Etienne, ex-adjoint au maire de Koumassi, dimanche dernier et dont nous avons reçue copie. Favorable à un règlement pacifique de la crise, ‘’l’Ufrapao demande aux deux protagonistes de n’être les otages de personne mais les otages de leurs seuls juges à savoir Dieu, le peuple et leur conscience en acceptant avec courage, fair-play et amour pour la mère patrie, le verdict des urnes voulu par le peuple souverain de Côte d’Ivoire. Pour l’Ufrapao, les protagonistes devraient intégrer la ‘’célèbre phrase du père fondateur’’ selon laquelle ‘’tous les changements sont possibles à condition que tout se passe dans l’ordre, la discipline et la paix’’. L’Ufrapao se dit également convaincu que ‘’les solutions proposées par la communauté internationale constituent à la fois une menace pour la sécurité et la paix en Côte d’Ivoire et dans toute l’Afrique de l’Ouest’’. L’organisation ouest africaine accuse directement les occidentaux. Selon elle, ces derniers ‘’veulent fournir des armes aux africains pour tuer d’autres africains’’. Comportement que le bureau exécutif de l’Ufrapao assimile à du ‘’racisme’’ tendant à ‘’infantiliser les africains’’. La finalité étant selon la déclaration de ‘’diviser pour mieux dominer et exploiter les africains’’.
S.Débailly
S.Débailly
