Yamoussoukro - Les écoles primaires publiques et secondaires fermées

L’appel de la collaboratrice de Gbagbo, Mme Jacqueline Oble pour la reprise des cours a été ‘’botté en touche’’. Les enseignants ont respecté le mot d’ordre de désobéissance civile lancé par le RHDP. Dans le primaire public comme au secondaire, les établissements sont restés fermés jusqu’à ce jour. Un comité de suivi et de contrôle a été mis sur pied pour veiller à l’application effective de ce mot d’ordre. Depuis lundi dernier, la direction régionale de l’enseignement a été saisie. Bien que le nouveau Dren est l’une des personnalités de confiance de Laurent Gbagbo, les enseignants proche du RHDP sont majoritairement représentés dans toutes les établissements publics de la place. Ils ont été catégoriques avec le directeur régional de l’éducation et lui ont fait savoir qu’il n’y aura pas de reprise des cours tant que Gbagbo s’entêtera à confisquer le pouvoir. Les enseignants ont mis Mme Jacqueline Oble quant à une éventuelle visite des établissements de l’intérieur du pays. Si tel est le cas selon eux elle en ferait les frais. Du Lycée Mamie Adjoua au collège municipal en passant par le Lycée scientifique, c’est le statu quo. Aucun enseignement n’est dispensé. Quant au primaire public, il n’ y a pas eu de cours.

Didiévi : Selon le secrétaire local d’un des syndicats des enseignants, l’école ne sera pas ouverte jusqu’à nouvel ordre. Aucun enseignant ne fera, à l’entendre acte e présence dans son école. Il est impératif aux professeurs principaux des clases du second cycle, ainsi qu’aux directeurs des écoles primaires de bloquer toutes les copies du premier trimestre et de ne donner aucun résultat, a-t-il martelé.

Toumodi : C’est le respect scrupuleux et à la lettre du mot d(ordre de désobéissance. « Pas d’école tant que Gbagbo continuera à rouler le peuple ivoirien et la communauté internationale dans la farine», a rapporté un enseignant syndiqué. A l’écouter, tous les enseignants sont unanimes et fermes sur la non reprise des cours. Pour les enseignants interrogés, « Gbagbo n’a jamais aimé les ivoiriens, et ne s’est jamais soucier de la vie des jeunes du pays. L’un des moyens pour le contraindre à quitter le pouvoir, consiste à bloquer tout ce qui touche l’éducation», ont-ils laissé entendre.

Tiébissou : C’est le même son de cloche. Là-bas, comme à Yamoussoukro, un comité de suivi et de contrôle a été crée. Un enseignant trouver entrain de dispenser les cours est automatiquement recensé, et selon le comité, il répondra de son acte lorsque le gouvernement légitime du président Ouattara, prendre fonction. Le président du comité notera par ailleurs que les établissements primaires des villages sont sur leur contrôle.
JM