L’heure de la délivrance a sonné !

«A chaque saison, sa moisson de pluies et d’hivernages’’, disait mon Maître. En effet, la Côte d’Ivoire a connu de multiples saisons au cours desquelles elle a vu des vertes et des pas mûres depuis plus d’une décennie. C’est vers la fin de l’année 1999 que pour la première fois de son histoire, un coup d’Etat avéré a été perpétré dans notre pays avec son cortège de malheurs. Puis en octobre 2000, nous assistons à l’accouchement par césarienne de la 2e République. Le vaste projet social qui devrait conduire la Côte d’Ivoire sur la voie du développement durable et de l’indépendance véritable-initié par le Président Laurent Gbagbo- sera trop tôt contrarié par les assauts diaboliques des fossoyeurs de la République. Malheureusement, ils butteront contre la forteresse de résistance que constituent les patriotes ivoiriens et avec eux, la loyauté sans nulle autre pareille des Forces de défense et de sécurité (Fds) : hommage à ceux ! Des lors se met en branle la nébuleuse pour l’encerclement tous azimuts du pays. Mais là encore, l’adversaire en face a pour non le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) avec à sa tête l’homme de la lutte contre le colonialisme sous toutes ses formes, le résistant- au propre comme au figuré- Bernard Binlin Dadié. La farouche résistance qui lui est opposée ne fait que retarder le funeste projet de la sataniste et satanique françafrique qui, après dix ans de tâtonnements, d’échecs et de cuisants revers estime qu’il est maintenant l’heure de sonner le glas. Alors, à défaut de trouver le cheval de Troie, il faut enfourcher trois gros petits chevaux. Mais enfin, pour qui sonnera le glas ? Violente question, comme on le dit chez nous. On comprend aisément tout cet acharnement dont les élections sans désarmement devraient être la cerise sur le gâteau. A propos d’élection, nous allons rappeler pour mémoire quelques lignes des «Actes du séminaire sur la mise en place d’un cadre d’échanges pour la Certification des élections» en Côte d’Ivoire, séminaire qui s’est tenu au Golf Hôtel d’Abidjan le 21 décembre 2009. Dans cesdits actes, un accent tout particulier a été mis sur les étapes à certifier et les critères cadres de la certification dont demeure incontestablement la paix. Lisons :

«La paix»

Le premier cadre de certification des élections est la paix, car on ne saurait certifier un processus entaché de violence et de violation des droits humains. Le processus, de la préparation jusqu’au résultat final des scrutins, doit se dérouler dans un climat apaisé. La paix est le socle sur lequel repose notre organisation (Ndlr l’Onuci). Dans le contexte fragile post-crise que vit la Côte d’Ivoire, le suivi du critère Paix est fondamental. Son observation repose notamment sur le suivi des libertés d’opinion et d’expression, de mouvement, l’absence de violence et d’intimidation. Voici présenté un critère fondamental, selon l’Onuci, de la certification des élections. Choï le sait bien. Mais pourquoi son empressement entêté, dira-t-on ? Alors interrogeons la Sainte Bible, dans le Livre de Exode, au chapitre 14. Le peuple d’Israël en captivité depuis longtemps en Egypte pleura et cria à l’Eternel. Et Pharaon le geôlier dira : «ils sont égarés dans le pays ; le désert les enferme» V3. En retour, le Seigneur répondit à ses enfants : «j’endurcirai le cœur de Pharaon, et il les poursuivra ; mais Pharaon et toute son armée serviront à faire éclater ma gloire, et les Egyptiens sauront que je suis l’Eternel». V4
Le cœur endurci, Pharaon prit des centaines de chars et de nombreux combattants pour se mettre à la poursuite des enfants d’Israël qui «étaient sortis la main levée», Moïse leur guide en tête, vers la mer Rouge.
Tourmenté, le peuple d’Israël se tourna vers Moïse qui leur dit : «Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Eternel va vous accorder en ce jour, car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais» V.13.
Et l’Eternel des armées délivra Israël et fit périr les Egyptiens, alors «Israël vit la main puissante que l’Eternel avait dirigée contre les Egyptiens. Et le peuple craignit l’Eternel, et il crut en l’Eternel et en Moïse, son serviteur» V.31. Si cette Françafrique maçonnique a le cœur endurci de jour en jour, nous devons intensifier nos pleurs et cris à Dieu car notre pays s’engage alors résolument sur la voie de la douloureuse traversée de la mer Rouge parce que l’heure de la délivrance a sonné

Saki Félix Asso Awané

Partisan de la lutte pour la sauvegarde de la souveraineté nationale