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Politique Publié le jeudi 6 janvier 2011 | Le Patriote

Crise postélectorale - Le décompte des morts continue

Sidibé Karim dit ‘’Crimo’’ est mort le mardi 4 janvier, suite à l’attaque du siège du RHDP par des FDS pro Gbagbo. Ce jeune homme vient allonger la liste des victimes faites par le chef de l’Etat sortant. Combien sont-elles, ces victimes, depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle par la Commission Electorale Indépendante (CEI), donnant le candidat du RHDP, Alassane Ouattara vainqueur ? 300, 1000, 2000, personne ne saurait le dire avec exactitude. Mais une chose est sûre, tant que Laurent Gbagbo ne sera pas contraint par la communauté internationale à laisser le palais présidentiel au président élu, Alassane Ouattara, les Ivoiriens continueront de compter les morts et les disparitions de leurs proches. C’est triste de le dire, mais hélas, c’est la vérité. Durant tout le temps qu’ils ont passé au pouvoir, les refondateurs ont démontré qu’ils étaient prêts à marcher sur le corps des Ivoiriens pour conserver le pouvoir. Pour faire cette sale besogne, ils ont recruté des mercenaires et des miliciens. Ce sont ces derniers qui ont tiré à balles réelles sur des populations à mains nues, sorties massivement pour répondre à l’appel du RHDP qui avait initié une marche pacifique, le 16 décembre 2010, pour la libéralisation de la RTI. Bilan de cette répression sanglante : 200 morts selon l’ONU. Bien avant l’échéance du second tour de l’élection présidentielle, une attaque similaire à celle du siège du RHDP avait fait plusieurs morts au siège du RDR, à Yopougon. A Duékué, les miliciens de Gbagbo sèment mort et désolation au sein de la population. La ville est sous tension actuellement. A Abidjan, des personnes sont enlevées chez elles la nuit pour des destinations inconnues. Nul ne connaît en l’état actuel des choses, le nombre exact d’enlèvements. Au vu de ce constat, c’est peu de dire que la population ivoirienne vit actuellement dans la psychose. Les nuits sont devenues dangereuses. A chaque nuit son lot de morts et de disparitions. Face à cette situation, il appartient à la communauté internationale de prendre ses responsabilités en faisant partir le dictateur Gbagbo comme elle l’a fait au Libéria avec Charles Taylor. Sinon, elle se fera complice de la mort des milliers d’Ivoiriens oeuvre d’un dictateur s’accrochant au pouvoir malgré une cinglante défaite électorale..
Dao Maïmouna

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