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Politique Publié le mercredi 12 janvier 2011 | Le Nouveau Réveil

Affaire “On n`impose pas la démocratie à coups de canon”/Le combat de la Cedeao vise à restaurer la démocratie en Côte d`Ivoire

On se demande parfois s'il est nécessaire de leur répondre tant ils poussent le bouchon de la mauvaise foi au-delà des limites du bon sens et de la raison. Des individus sortis de nulle part, à qui on colle des étiquettes et qui viennent dire chacun un mot pour s'éclipser par la suite sur le théâtre de la scène politique ivoirienne. Un soi-disant collectif d'avocats africains intervenant sur la crise post-électorale en cours en Côte d'Ivoire est venu apprendre qu'on n'impose pas la démocratie à coup de canon.
Franchement, si c'était cela le but de leur séjour à Abidjan, ils n'avaient pas à se déplacer. Car aussi bien les Ivoiriens que la communauté internationale savent qu'on n'impose pas la démocratie avec le fusil. Les Ivoiriens le savent c'est pourquoi ils se sont mobilisés pour aller choisir leur président de la République le 28 novembre. Si ces avocats avaient un peu de jugeote et faisaient preuve d'un peu de bon sens, ils auraient certainement compris qu'un homme a perdu les élections et qu'il tente de se maintenir au pouvoir par la force. C'est là le cœur du débat. Ces avocats africains qui parlent de démocratie savent-ils combien de morts Gbagbo a faits depuis la fin du second tour de l'élection présidentielle ? Savent-ils que miliciens et certains éléments des Fds tuent, agressent, saccagent des biens de pauvres gens au quotidien ? Pour la gouverne de nos avocats africains pro-Gbagbo, la communauté internationale n'a pas dit qu'elle venait également imposer la démocratie par les armes. Sinon elle ne se donnerait pas autant de mal à déplacer des personnalités politiques de haut vol en Côte d'Ivoire pour tenter de raisonner celui qui s'accroche au pouvoir. Ces avocats africains savent-ils combien de chefs d'Etat sont arrivés à Abidjan depuis la fin du second tour de la présidentielle ? Savent-ils que Gbagbo qui parle de dialogue a refusé de prendre le président des Etats-unis d'Amérique au téléphone par deux fois et qu'il n'a d'ailleurs pas donné de suite à une lettre que lui a transmise le président Barack Obama ? Manifestement, le problème c'est Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir et qui continue de faire couler le sang dans son pays. Lorsque de manière démocratique les Ivoiriens tentent d'exiger le respect de leur vote par des manifestations pacifiques, on les tue en leur tirant dessus à balles réelles. Dès lors que faire face à quelqu'un qui ne comprend que le langage de la violence ? Au demeurant, l'option militaire envisagée vise à restaurer la démocratie mise en cage, ce n'est pas une guerre contre les Ivoiriens mais une guerre contre les braqueurs de la démocratie et de la souveraineté populaire.
Paul Koudou

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