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Économie Publié le samedi 15 janvier 2011 | Le Journal De L’Economie

Le produit (1ere partie)

De façon générale, les personnes qui ne sont pas familières au marketing voient le produit comme un objet physique, avec des attributs tangibles et facilement identifiables. Ces personnes ne considéreraient pas par exemple, une police d’assurance, ou un circuit de vacance comme un « produit ».
L’entrepreneur, ou le responsable marketing doit eux, prendre les choses différemment et avoir une vue plus large sur le produit. Dans un sens plus abstrait, le produit devrait être distingué non seulement par son utilité, mais aussi par la perception que le client a de lui. Cette perception projetée par le produit vis-à-vis du client peut être réelle, imaginée par le client, ou bien elle peut être spécifique à la création de l’entreprise. Par conséquent, dans le cas, disons d’un repas surgelé, le « produit » n’est pas le repas lui-même, mais plutôt la commodité, c’est-à-dire l’effort et le temps non utilisé pour faire ce repas. De la on peut donc se demander que signifie vraiment un produit en entreprise ?
Qu’est ce qu’un produit ?
Pour l‘entrepreneur ou le responsable marketing, le produit est la combinaison de « besoin-satisfaction » qui est soit, un bien ou un service et qui associé à la perception d’attributs tangibles et/ou intangibles.
Pour le client le produit est une série ou un paquet de satisfaction.
Il est important de réaliser que quelque soit ce que l’entrepreneur ou le responsable marketing veuille que le produit soit, la nature réelle du produit réside dans la perception du client. Cela souligne effectivement l’essence du marketing qui est une stratégie d’orientation vers le client.
La classification des produits
Le produit peut être classifié en deux groupes distincts. Il s’agit des « biens de consommation » qui sont achetés pour consommation directe et ce par l’acheteur final, et des « biens industriels » qui sont utilisés par les entreprises pour la transformation ou la chaine de manufacture. Les biens industriels sont achetés pour la fabrication d’autres biens qui peuvent être eux aussi industriels ou de consommation.
Les biens de consommation
Les biens de consommation sont comme suit :
Les biens de commodité : L’achat de ce type de produit requiert très peu d’effort et est relativement pas très cher. Généralement le panier de la ménagère accueille soit hebdomadairement ou mensuellement ces produits, ce qui fait qu’il n’y a point besoin de réflexion outre mesure, sauf la préparation d’une liste d’achat. Seulement, de part l’intervention des différentes marques qui peuvent proposer le même produit, la ménagère a à hésiter entre x, y ou z. Ici le vendeur n’est pas dérangé puisqu’il fait un profit quelque soit l’achat du produit x de l’entreprise x, ou y de l’entreprise y ou z de l’entreprise z.
Les biens d’achat : c’est la catégorie des biens majeurs, semi-durables. Du au fait que ceux-ci coûtent un peu plus chers que les biens de commodités, leur achat se caractérise par un peu plus de reflexion, de planification, avec un besoin d’information et de comparaison de prix. Cela est dû au prix, mais aussi au fait que l’achat se fait moins régulièrement, par conséquent le client n’a pas assez de connaissance sur les éventuels mérites du produit. En plus des informations et du prix, le lieu de vente, les termes d’achats, les services et les garanties vont toutes ensemble former l’équation de la décision d’achat du produit.
Les biens de spécialité : ceux-ci sont caractérisés par la recherche extensive et une extrême contrariété à accepter un autre produit de remplacement. L’exclusivité est le critère qui prime. Ce genre de produits concerne ceux qui ne sont accessibles qu’à une marge des consommateurs. La production de ces produits est très raffinée et par conséquent ceux-ci coûtent extrêmement chers.
Les biens insolites : constituent le genre de biens auxquels le client ne pensait vraiment pas. En effet, le client pourrait ne même pas en être au courant de façon immédiate jusqu’à ce qu’il pense à acheter. Les nouveaux produits sont des biens insolites de même que les produits offerts par la vente personnelle, par correspondance postale, ou par campagne téléphonique.

Il faut noter que, même si les produits de consommation ont été classifiés, et que chaque classification peut être appropriée pour un type de client, il existe quand même ce que l’on peut appeler des « zones grises», où un degré de relativité existe. En effet, une télévision peut être un bien de spécialité, c’est-à-dire un luxe pour certains clients, alors du caviar peut être un bien de commodité pour d’autres.
L’importance de l’implication de l’entrepreneur ou du responsable marketing est qu’un large groupe de clients se retrouve réellement dans ces différentes classifications à travers leur comportement d’achat. Cela doit pouvoir amener ce dernier et l’entreprise à développer une utilisation optimale du marketing mix qui comprend : le produit, la place (lieu de vente), le prix et la promotion (technique de vente) afin de pouvoir atteindre le potentiel client et satisfaire son besoin et faire du profit.

OYANOU GAUDET , consultant GBS
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