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Politique Publié le lundi 17 janvier 2011 | Nord-Sud

Affrontement post-électoral à Lakota - Le bilan passe à 9 morts

Le nombre de morts suite aux événements sanglants dans la localité de Lakota vient de s'accroître. Le nommé Galogbé qui a été admis dans une clinique de Gagnoa a rendu son dernier souffle. Evacué d'urgence, vendredi dernier, dans une clinique, les agents de santé, malgré tous leurs efforts, n'ont pu sauver cette victime des affrontements de Lakota. Ainsi, de 8 comme indiqué par le préfet de Lakota, le nombre de décès passe maintenant à 9. Du côté des blessés, un bon nombre a regagné le domicile après avoir reçu les soins nécessaires. Il y avait des blessés par balles, comme c'est le cas de Z.T, agent de sécurité. Il était bien loin du théâtre des affrontements. Cependant, une balle perdue l'a atteint à la main. Actuellement, son état de santé est hors de danger. D'autres patients, par contre, portent encore les stigmates de blessures causées à l'arme blanche. Ils affirment pour la plupart d'entre eux, avoir été blessés à la machette, après une longue course-poursuite dans les artères de la ville ou encore suite à une visite inopinée à leur domicile. Un calme règne en ce moment depuis que les forces de défense et de sécurité ont pris position. Malgré ce cordon sécuritaire, tout porte à croire que ce bilan risque de s'alourdir davantage, eu égard à la détermination qu'affiche chaque camp, quelques heures avant la phase pratique de l'opération pays-mort, prévue demain.

La vérité selon le préfet de Lakota
Le préfet du département de Lakota, Joseph Kpan Droh, a fait le bilan des événements sanglants qui ont secoué sa circonscription administrative, la semaine dernière. « Au total, nous avons eu 8 morts », a regretté l'autorité. En plus des morts, il y a également eu des dégâts matériels très importants et de nombreux blessés. Pour Joseph Kpan Droh, les responsables de cette situation déplorable sont à rechercher dans les deux camps protagonistes. Il s'agit, d'une part de la jeunesse d'Akabréboua et d'autre part des transporteurs et commerçants. « Les jeunes n'ont jamais voulu comprendre. On a envoyé des missions de bons offices auprès d'eux, mais ils ont toujours maintenu leur position. Les transporteurs aussi, au lieu de nous attendre, sont allés au corridor. Il y a donc eu un affrontement », a-t-il regretté. Rappelons que l'origine de ces affrontements est liée à un problème de gestion du corridor de la ville de Lakota entre les jeunes autochtones d'Akabréboua et le groupe des commerçants et transporteurs. Selon le préfet, ce ne sont pas les initiatives allant dans le sens de la prévention qui ont manqué. « On a eu une réunion avec les différentes communautés pour appeler les uns et les autres au calme », a-t-il affirmé. Ce sont certainement ces réfractaires au dialogue qui ont mis le feu aux poudres, occasionnant ainsi la désolation au sein de nombreuses familles. Kpan Droh, en tant que représentant de l'exécutif, a invité ses administrés à comprendre qu'ils ont intérêt à préserver le climat de paix qui a prévalu jusque-là.

Alain Kpapo, envoyé
spécial à Lakota


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