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Politique Publié le mercredi 19 janvier 2011 | L’intelligent d’Abidjan

L’ECOMOG à Bouaké aujourd’hui

La 28ème session ordinaire du Comité des Chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se tient depuis hier, mardi 18 janvier 2011, à Bamako, au Mali. Parmi les sujets au centre de cette rencontre, la crise postélectorale en terre d’Eburnie. La CEDEAO qui a suspendu la Côte d’Ivoire début décembre, a menacé le président Laurent Gbagbo d'une intervention militaire s'il ne cédait pas de lui-même le pouvoir à son rival Alassane Ouattara. Mahamane Touré, Commissaire chargé des affaires politiques de la paix et de la sécurité de la Commission de la CEDEAO, a dit son regret, au cours de ce rendez-vous, par rapport à la situation postélectorale en Côte d'Ivoire. Il a fait lecture de l'acte additionnel consacrant la décision des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'espace CEDEAO. En substance, cette déclaration confirme sans équivoque la victoire d'Alassane Ouattara à l'issue du scrutin du 28 novembre 2010. Mieux, la CEDEAO a dit n'avoir d'autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la ‘’force légitime ‘’ pour réaliser les « aspirations du peuple ivoirien ». A propos, selon une source bien introduite au sein de l’organisation sous régionale, une mission de repérages des Chefs d’état-major ouest-africains est prévue aujourd’hui, mercredi 19 janvier 2011, à l’aéroport de Bouaké, « site devant accueillie la logistique de la force armée de la CEDEAO, l’Ecomog». Le général Gueu Michel et le Colonel-major Mian Gaston, deux envoyés du Président Alassane Ouattara, ont pris part à cette haute rencontre qui a enregistré la présence du président du Comité des Chefs d'état-major (CCEM) de la CEDEAO, le Nigérian Olesegun Pietinrin. A noter que dans le cadre de l’intervention militaire, la CEDEAO envisage de procéder à l’évacuation à grande échelle des ressortissants des pays susceptibles de subir des représailles. L’action militaire sera brève et massive. Elle comprendra entre 3 500 et 20 000 soldats, des moyens de transmission et surtout une grande force aérienne avec des avions de combat.
R. Dibi avec Le Journal du Mali
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