CHAN 2011 : Les gros soucis de Kouadio Georges

De toutes les équipes qui vont prendre part au 2ème championnat d’Afrique des nations au Soudan, seule la Côte d’Ivoire n’a pas eu de préparation avant d’aller à cette compétition. Kouadio Georges a dénoncé cette situation lundi au cours d’une conférence de presse. Il va se contenter d’une préparation de 4 jours en terre soudanaise. Il a également fait cas des joueurs sur lesquels il comptait, mais qui malheureusement ne seront pas du voyage. Il s’agit de Wawa Serge qui évolue au Soudan, Kipré Tchétché en Afrique du Sud et Dely Simon qui devrait incessamment
aller en Tchécoslovaquie. Sans oublier Badra Ali, l’un des gardiens de but de la sélection qui est en traitement, suite à une blessure. On est tenté de se demander quelle équipe présentera la Côte d’Ivoire à cette compétition ? L’inquiétude est d’autant plus grande que les ivoiriens évolueront dans le même groupe que le Mali, le Cameroun et la RDC. Un groupe très relevé au regard de la qualité des équipes qui le composent. Les Eléphants et les Aigles du Mali se sont affrontés plus d’une fois. Et la bataille a tourné souvent à l’avantage des Ivoiriens. L’équipe ivoirienne
part-elle dans de bonnes conditions pour imposer encore une fois sa suprématie à son homologue malien ? C’est le souhait des ivoiriens. Cette question est tout aussi valable pour le Cameroun dont on connaît la hargne de vaincre et le niveau non négligeable de son football sur le continent. Quant à la RDC, elle est la championne d’Afrique sortante. Elle veut reconquérir le titre. Cette sélection est composée essentiellement de joueurs du TP Mazembé, champion d’Afrique 2010. Qui vient de
remporter la super-coupe. En gros les Eléphants locaux ont affaire à de gros
morceaux. Malgré tout, Kouadio Georges entretient beaucoup d’espoir : “J’ai des joueurs capables de relever un défi. Nous entendons faire mieux qu’en 2009.

L’objectif, c’est de ramener une médaille, c’est-à-dire figurer parmi les quatre premiers”.
La mission s’annonce difficile, mais pas impossible. Le mal qu’on puisse souhaiter à Kouadio Georges et ses hommes qui ont quitté Abidjan hier, c’est de réaliser leur vœu.

Ephrem Touboui