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Art et Culture Publié le lundi 14 février 2011 | Ministères

Université de Bouaké-la-Neuve: Le ministre chargé de l’enseignement supérieur visite l’Institution

© Ministères Par DR
Université de Bouaké-la-Neuve: Le ministre N’guessan Yao Thomas visite l’Institution
Vendredi 11 février 2011. Abidjan. Prof. Le Ministre délégué, chargé de l’Enseignement Supérieur, Prof. N’guessan Yao Thomas, visite la majorité des 13 sites que compte l’Université de Bouaké-la-Neuve
Le Ministre délégué, chargé de l’Enseignement Supérieur, Prof. N’guessan Yao Thomas, a visité le 11 février 2011, la majorité des 13 sites que compte l’Université de Bouaké-la-Neuve, Institution sinistrée, délocalisée à Abidjan. Il a pu se rendre compte des réalités de cette Institution qui fonctionne dans des conditions difficiles. Il a visité les UFR des Sciences Juridiques, Administratives et de Gestion ; Sciences Economiques et de Développement, logées à l’Université d’Abobo-Adjamé. Ensuite, la Scolarité de cette Institution, le Décanat de l’UFR Communication, Milieu et Société et AUNIS où se trouvent les départements de Philosophie et de Sociologie. Une fois au siège de cette Université aux 2 Plateaux 7ème Tranche, le Prof. N’guessan Yao Thomas a reconnu qu’elle fonctionne dans des conditions dramatiques. Il a félicité toutefois le Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve et l’ensemble de son équipe pour ses très bons résultats au CAMES.
Nous vous proposons le Discours du Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve le Prof. Lazare M.POAME.

Allocution du Président de l’Université de Bouaké
Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur,
Messieurs les Présidents des Universités,
Messieurs les Vice-présidents des Universités,
Messieurs les Directeurs centraux,
Monsieur le Directeur de l’URES de Korhogo,
Messieurs les Secrétaires généraux des Universités,
Messieurs les Directeurs d’UFR et de Centres,
Messieurs les Chefs de service,
Cher(e)s collaborateurs et collaboratrices membres du Personnel administratif et technique,
Chers collègues enseignants-chercheurs,
Chers étudiants,
Mesdames et Messieurs,
Soyez les bienvenus au Siège de l’Université de Bouaké.
Monsieur le Ministre, dans le cadre de vos tournées dans les structures sous tutelle, vous avez décidé de vous rendre à notre siège, à l’Université de Bouaké, afin de cerner plus exactement, avec l’index et l’œil de l’Observateur, les réalités caractéristiques de cette institution. Cette démarche, Monsieur le Ministre, Prof. N’guessan Yao Thomas, nous en sommes convaincu, n’est pas l’expression du thomisme ambiant du christianisme, entendez le réalisme de Saint-Thomas, car nous savons que vous nous avez déjà cru sans avoir vu les réalités démotivantes de notre institution.

Monsieur le Ministre, nous sommes particulièrement heureux de vous accueillir ce matin et de faire connaître à votre équipe les traits caractéristiques de notre institution. Nous sommes en effet une institution délocalisée, ce qui nous vaut la dénomination symptomatique d’Université de Bouaké à Abidjan.

L’Université de Bouaké à Abidjan fonctionne sur treize (13) sites disséminés à travers le district d’Abidjan. Ainsi, nous avons au Plateau le CFC et le Service de la Coopération, à Abobo-Adjamé, les UFR des sciences juridiques et des Sciences économiques, au carrefour Duncan, la scolarité, aux Deux-Plateaux, station mobile, le CEMV, aux Deux-Plateaux Rue des Jardins, le Décanat de l’UFR CMS, dont les Départements se trouvent en alternance au Lycée technique, et respectivement, aux Deux-Plateaux Henri-Poincaré (pour les Départements des Sciences du Langage et de la Communication et d’Allemand), à AUNIS (pour les Départements de Philosophie et de Sociologie), à l’ENS (pour les Départements de Lettres Modernes et d’Anglais), à l’Université de Cocody (pour le Département d’Espagnol), au CHU de Cocody, l’UFR des Sciences médicales, à la 7ème tranche, Les 7 Lys, le Siège de l’Université, à la 7ème tranche Les Cascades, le CRD et l’IMERPHI.

Cette délocalisation, vécue comme un enfer par les animateurs de l’institution, a une incidence forte sur les crédits budgétaires octroyés à l’Université.
En effet, condamnée à verser un loyer à des particuliers qui offrent des locaux à usage pédagogique et administratif, l’Université de Bouaké est la seule institution universitaire publique utilisant une bonne partie de son budget pour payer des loyers. Pis encore, avec les restrictions budgétaires imposées en avril 2010 aux structures étatiques, l’Université de Bouaké a été unilatéralement privée du titre II (Investissement) de son budget, l’empêchant ainsi d’acquérir les outils pédagogiques, didactiques et scientifiques requis pour des enseignements de qualité et des travaux scientifiques compétitifs, internationalement reconnus.

La reconnaissance internationale de nos offres de formation et de nos travaux scientifiques est perceptible à travers les efforts d’intégration du système LMD, les prouesses réalisées chaque année par nos candidats aux différents concours d’agrégation et examens du CTS CAMES, ainsi que par les résultats de nos étudiants aux différents concours de la fonction publique ; ce à quoi il convient d’ajouter la prestigieuse Chaire UNESCO de bioéthique, la première du monde francophone décrochée par l’Université de Bouaké.

Pour ce que nous sommes et voulons être, entendez une institution universitaire publique hautement compétitive, travaillant pour le plus grand bien de la nation et de l’humanité, nous fondons beaucoup d’espoir sur cette visite afin de sensibiliser qui de droit sur le mode d’existence de l’Université de Bouaké à Abidjan en attendant le grand retour à Bouaké.

Monsieur le Ministre, je voudrais une fois encore, au nom de l’Université de Bouaké, représentée ici par son équipe dirigeante, par les Enseignants-Chercheurs, le personnel administratif et technique et les étudiants, vous remercier très sincèrement de nous avoir donné l’occasion de rendre transparente à la conscience des décideurs la situation anxiogène devenue persistante depuis les premiers jours de la délocalisation, situation induite par l’inconfort qui dévore férocement au quotidien les acteurs et animateurs de l’Université de Bouaké.

Monsieur le Ministre, Honorables invités, Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie.

Le Président
Prof. Lazare M. POAME


L’Attaché de Presse
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