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Politique Publié le lundi 21 février 2011 | Notre Voie

Meeting de clôture de la commémoration du 18 février

© Notre Voie Par Prisca
Politique/Front populaire ivoirien: Ouverture de la 20è édition de la Fête de la liberté, en présence du président du parti, M. Pascal Affi N`guessan
Jeudi 29 avril 2010. Abidjan, Yopougon. Célébration de la Fête de la Liberté sur le site du futur siège du Front populaire ivoirien (FPI). Photo: de g. à dr. Affi N`guessan, Simone Gbagbo, Odette Sauyet-Likikouet et Augustin Komoé
Le 18 février 1992, le Front populaire ivoirien s’en est souvenu samedi dernier à la Place de la liberté, à Yopougon. Moments d’intenses émotions.

Le Village de la Liberté sis à Yopougon-Nouveau quartier s’est avéré très exigu, samedi, à l’occasion du meeting de clôture des manifestations commémoratives des tristes évènements du 18 février 1992. Les populations ont répondu nombreux à l’appel du secrétaire national de la Jfpi Konaté Navigué.

C’est à partir de 7 h que les militants du Fpi et les combattants de la liberté venus de tous les quartiers d’Abidjan ont pris d’assaut la célèbre Place de la liberté. De sorte qu’à partir de 9h, il n’y avait aucune place disponible. Si bien que certaines personnes, qui n’ont pu avoir accès à ladite place, ont dû repartir à la maison malgré eux.

A 10 h 45mn, le secrétaire national de la Jfpi, Konaté Navigué, arrive sur les lieux sous les ovations du public dans une ambiance festive. Que dire alors quand le président du Fpi, l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, fait son entrée à la Place de la Liberté à 11 h 30 min ? Ce fut, simplement le délire.

Sous la bâche officielle, le président Affi N’Guessan avait à ses côtés l’inspecteur général d’Etat, le professeur Sangaré Abou Drahamane, compagnon de lutte du président Gbagbo, avec qui il a créé le Fpi. On notait également la présence de plusieurs ministres membres de la direction du FPI et celle du président du Cojep, le ministre Charles Blé Goudé. Il y avait, enfin, la présence très remarquée de la secrétaire nationale de l’Offpi, Marie-Odette Lorougnon, avec une forte délégation.

Le meeting de clôture des activités commémoratives des tristes évènements du 18 février 1992 qui se tenait à 48 h de l’arrivée, à Abidjan, des chefs d’Etat du panel mis en place par l’Union africaine pour le règlement de crise post électorale a eu un très grand succès en termes de mobilisation.

C’est justement la crise post électorale qui a été au centre des interventions du secrétaire national de la Jfpi Konaté Navigué, et du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan.

Pour le premier, il s’agit d’un combat de libération que le président Gbagbo doit gagner. «Gbagbo doit insister, persister et gagner», a constamment répété le premier responsable de la Jfpi.

A l’endroit des chefs d’Etat du panel qui arrivent ce lundi 21 février à Abidjan, Konaté Navigué a dit que les Ivoiriens attendent d’eux une seule chose : «le respect de la Constitution ivoirienne».
Quant au président du Fpi, l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, il a indiqué aux Ivoiriens que «ce n’est pas le panel qui va régler la crise ivoirienne».

Pour lui, les chefs d’Etat qui arrivent chercheront à savoir «qui a l’effectivité du pouvoir». A en croire le président du Fpi, c’est cette réalité, ajoutée à la vérité des faits constitutifs de la crise post électorale, qui détermineront les décisions que prendront les chefs d’Etat du panel. Aussi a-t-il exhorté les Ivoiriens à rester mobilisés aux côtés du président Gbagbo afin que triomphe le combat de libération qu’il a engagé depuis belle lurette et pour lequel la France lui fait la guerre. Le
président Affi a estimé que les Ivoiriens doivent mettre fin à la volonté de la France d’assujettir ses anciennes colonies. «La France n’est pas invincible. Elle a déjà été battue ailleurs. Nous pouvons donc la battre pour sauver l’Afrique», a-t-il insisté .

A propos des banques commerciales qui ferment, Pascal Affi N’Guessan a salué la mesure de “nationalisation” des banques Bicici et Sgbci. Il a indiqué que toutes les entreprises qui suivront la voie de ces deux banques subiront le même sort. Cependant, il a précisé que la fermeture d’une entreprise ne peut pas arrêter le combat de libération de la Côte d’Ivoire. “Si mille entreprises ferment, mille autres entreprises seront créées pour ne pas arrêter la marche de la Côte d’Ivoire vers sa totale liberté”, a soutenu M. Affi.

La française d’origine Camerounaise, Calixthe Beyala, qui était présente au meeting, a salué le combat des Ivoiriens et les a encouragés à ne pas baisser les bras. «Grâce à votre combat, l’Afrique sera libre et respectée dans le monde», a-t-elle indiqué.

Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
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