Korhogo / Les jeunes de la région des Savanes à ADO : “Que Gbagbo le veuille ou pas, vous serez installé après le 21 février”

Les populations de la région des savanes, plus particulièrement celle de la cité du poro, fief du président élu Alassane Ouattara, ont répondu massivement à l’appel du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), pour la journée dite « journée trop c’est trop, Gbagbo dégage ». Partis de l’axe principal venant du quartier Koko aux environs de 09 h 00, les manifestants ont emprunté les voies menant du grand marché au carrefour de l’immeuble Bolamba, en passant par le pont Kazal et l’avenue Tolbert. Avant de rejoindre la place de l’indépendance via la rue de la maison de justice de Korhogo, où un gigantesque meeting a eu lieu. Pendant deux heures, plus de dix mille manifestants déterminés à faire entendre leurs voix ont, en criant « Gbagbo usurpateur, quitte le pouvoir », réaffirmés leur soutien au président Alassane Dramane Ouattara, élu à plus de 84% dans la région. Ils ont soutenu qu’il sera installé après le 21 février au palais présidentiel que Laurent Gbagbo le veuille ou pas. A la tête de cette marche, la direction locale du Rhdp ainsi que le ministre Coulibaly Adama dit ‘’Adama champion’’. Eric Ouattara, président de la jeunesse communale du Rhdp, a fustigé le comportement anti-démocratique du président sortant qui refuse de céder le pouvoir. Et, de lancer ce double appel à la jeunesse et aux soldats des Forces nouvelles : « Trop c’est trop, que tu meurs de maladie ou par accident, la mort c’est la mort. Alors mieux vaut mourir les armes à la main que de mourir assassiner par les mercenaires et les Fds à la solde d’un pouvoir agonisant. Si les soldats FaFn ne peuvent plus continuer le combat, qu’ils nous donnent les armes ». Deux motions de soutien au panel des cinq chefs d’Etat, à la communauté internationale, au gouvernement du Premier ministre, Guillaume Soro, et au président Alassane Ouattara, pour l’effort inlassable pour une résolution pacifique de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, ont été lue.
Cheick Timité