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Politique Publié le mercredi 23 février 2011 | Le Patriote

Médiation du Panel des chefs d’Etat de l’UA à Abidjan / Avec ou sans l’UA: Gbagbo doit partir

© Le Patriote
Arrivée à Abidjan des chefs d`états du panel
Jean Ping en premier plan, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, le Président Idriss Deby Itno et le président Alassane Ouattara a la sortie de la rencontre entre les chefs d`états Africains
La Côte d’Ivoire a-t-elle encore la possibilité de sortir de l’abîme dans laquelle Laurent Gbagbo et ses partisans l’ont plongée ? Assurément OUI ! Lors de la présidentielle du 28 novembre dernier, jugée transparente, ouverte et crédible par le monde entier, les Ivoiriens ont élu Alassane Ouattara avec 54,1% de leurs suffrages.

Mais, porté à la magistrature suprême, il y a plus de deux mois, le Président de la République bute sur la volonté de confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo. Ce dernier, par de nombreux actes répréhensibles, continue de plonger, au jour le jour, la Côte d’Ivoire dans l’abîme de la destruction.

En dépit de la présence de quatre des cinq chefs d’Etat du panel (Blaise Compaoré du Burkina n’étant pas venu à Abidjan pour « raison de sécurité ») Gbagbo ne s’abstient pas de tuer les Ivoiriens. Il poursuit ses actions qui plongent, chaque jour que Dieu fait, la Côte d’Ivoire dans l’impasse de la destruction.

Mais, pour sortir de cette nasse, la seule issue qui s’offre au peuple ivoirien est la prise en main de sa destinée. Inévitablement, les Ivoiriens doivent prendre en main leurs responsabilités pour épargner le chaos, comme le veut Laurent Gbagbo, à ce pays qu’ils ont bâti de toutes leurs forces.

Récemment, le Premier ministre, Guillaume Soro, dans une interview, a exhorté le peuple à opérer « sa révolution à partir du 21 février ». Le disant, il mettait ainsi au défi ceux des Ivoiriens qui croyaient en la sagesse de Laurent Gbagbo pour céder le pouvoir, de façon pacifique, à Alassane Ouattara, suite au passage du panel de quatre des cinq chefs d’Etat (Blaise Compaoré n’étant pas venu pour des raisons de sécurité) mandatés par l’Union africaine.

Las de vivre une situation socio-économique exsangue, ponctuée par la fermeture en cascade des banques, des tueries massives de manifestants aux mains nues, le peuple ivoirien sait, désormais, qu’une seule issue s’offre à lui.

La prise en main de sa destinée est l’ultime option pour sortir de l’enfer de la violation flagrante des droits élémentaires de l’Homme. Le peuple ivoirien, inévitablement, doit monter en puissance, en première ligne, pour défendre son droit à la vie. Car, depuis que Gbagbo s’entête à rester au pouvoir, quand bien même il l’a perdu à la régulière, le quotidien des Ivoiriens est devenu intenable.

Ils n’arrivent plus à passer un seul jour sans que des dizaines de morts ne soient enregistrés. Hier encore, dans les communes d’Abobo, Koumassi et Treichville, le décompte macabre se poursuivait. Sans oublier que la veille déjà, ces communes étaient le théâtre d’un carnage sans nom opéré par les mercenaires et miliciens de Gbagbo, amenés par des éléments de la Garde républicaine. Sur de jeunes gens, aux mains nues, les tueurs à gage de Gbagbo, dirigés par Dogbo Blé Brunot, Commandant de la garde républicaine, n’hésitent pas à tirer à balles réelles et à faire exploser des roquettes.

Non satisfait d’endeuiller de nombreuses familles, chaque jour que Dieu fait, Laurent Gbagbo en contraignant les Ivoiriens à son jeu de "qui perd gagne", a mis la Côte d’Ivoire à genoux. Le pays est dans une impasse. Les multiples ballets diplomatiques pour le ramener à la raison se sont soldés par des échecs cuisants par sa faute.

Aujourd’hui, toutes les bonnes volontés accourues, au chevet de la Côte d’Ivoire, pour lui administrer une thérapie de choc, n’ayant pas amené Gbagbo à la sagesse, le peuple doit, plus que jamais, prendre son destin en main. Le seul chemin qui s’offre désormais à lui pour faire partir Gbagbo.

Même si "la force légitime" et d’autres moyens doivent venir en appoint, le peuple, comme un seul homme, doit dire non se faire barrage aux velléités de Laurent Gbagbo qui veut détruire la Côte d’Ivoire. La CEDEAO, l’UA, l’ONU et la communauté internationale qui ne souhaitent pas que le cas Gbagbo fasse école ne resteront pas indifférentes.

Jean-Antoine Doudou
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