Attécoubé - Adjamé : Un mort et plusieurs blessés

Les braves populations ivoiriennes continuent la révolution pacifique contre le pouvoir illégal de Laurent Gbagbo. Après les communes d’Abobo, Koumassi, les populations de la petite commune d’Attécoubé ont organisé hier et avant-hier, des manifestations pacifiques pour protester contre le candidat malheureux du scrutin du 28 novembre dernier qui usurpe depuis prés de douze semaines, le pouvoir d’Etat. Les éléments de la brigade anti émeute fidèles à Laurent Gbagbo venus disperser la manifestation, sans sommation, ont ouvert le feu sur les manifestants au niveau du terminus du Bus 04. Bilan un mort ; plusieurs blessés graves qui ont été admis dans des cliniques de la place. « Massandjé Diomandé sortie pour faire des courses, a reçu en pleine nuque, une balle. Elle est décédée sur le champ», confie Yaya Diomandé, l’époux de la défunte. Selon ce témoin de la barbarie des éléments de la BAE, son épouse décédée était enceinte de cinq mois. Malgré les blessés graves, la mort de Massandjé Diomandé, la tension était encore tendue hier, les populations très déterminées ont manifesté toute la journée, dressant des barricades de fortunes dans les artères principales de la commune. « Nous allons continuer jusqu’à ce que le dictateur Laurent Gbagbo quitte la Palais présidentiel. Il a perdu les élections qu’il s’en aille », poursuit un manifestant joint au téléphone.
Quittant la commune d’Attécoubé, des éléments de la BAE ont saccagé des commerces dans la commune d’Adjamé « à Bracodi et à Boribana des éléments de la BAE et un 4X4 du CeCOS ont mis le feu à des magasins de pièces détachées et ont séquestré plusieurs habitants du quartier », confie Salif Ouattara, témoin de la scène. Malgré les meurtrissures, les blessés graves, les morts en cascades par le fait de Laurent Gbagbo, les populations restent déterminées. « Abobo, Koumassi, Attécoubé, Adjamé… la Révolution des Lagunes est en marche et elle emportera sans aucun doute le dictateur Laurent Gbagbo et son clan», a crié un manifestant en colère.
Moussa Keita