«En global» face aux Patriotes : «Ouattara ne sera jamais rien en Côte d’Ivoire»

Il y avait foule le samedi dernier, au Parlement Obv de Yopougon Gesco. Les patriotes venus massivement voulaient suivre la première sortie officielle de Zasso Patrick, alias «En global» après sa rupture d’avec le Rdr. Pour l’occasion, ce jeune était accompagné de plusieurs leaders dont Idriss Ouattara. Comme il fallait s’y attendre, la foule a été bien servie. «Nous sommes dans une révolution. On doit désormais poser nos actes sans état d’âme. Ici, on caresse trop. On doit mettre fin à ça. Nous devons gérer les situations «En global». Depuis un moment, il y a des gens qui dansent seuls. On oublie que nous sommes les fils de la terre». Lâche Zasso Patrick à la grande joie de la population. Parlant directement de son ancien leader, ‘’En global’’ ne porte pas de gants. «Il fait comme s’il a gagné les élections. Pour gagner une élection, il faut se battre. Nous avons eu beaucoup de difficultés. On fait des élections pour avoir des voix. On ne va pas aux élections avec des militants naturels. Alassane a tribalisé sa campagne. Les différents reports des élections l’ont étouffé financièrement». Révèle Zasso Patrick. Il ajoute en plus que c’était difficile pour eux de faire la campagne. Evoquant le premier tour de la présidentielle, Zasso fait des révélations sur la Cei. «Les résultats donnés par la Cei au premier tour étaient faux. Au premier tour, Ouattara a eu 22%, Bédié 25% et Gbagbo 46%. Il y a eu une manipulation du système par Soro et Bakayoko. Bédié a fait des réclamations. Mais il a subi de terribles pressions». C’est pourquoi, il estime que Bédié a apporté son soutien à Ouattara contre son gré. A propos du Golf Hôtel, l’homme se veut beaucoup plus clair. Et sans pitié pour Alassane. «Le système organisé pour te mettre au Golf, est fait pour t’écarter définitivement. C’est fini. Au revoir. Ton temps est passé. Personne ne peut-être élu s’il compte sur son ethnie. Tu n’as même pas été capable de poser les bases du développement du Nord. Alassane n’est rien. Et il ne sera rien».

G.B