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Politique Publié le jeudi 3 mars 2011 | AFP

Violences en Côte d`Ivoire: 50 tués en une semaine (ONU)

© AFP
Crise post-électorale : un mort transporté à la morgue suite aux affrontements entre pro-Alassane et pro-Gbagbo
Cinquante personnes ont été tuées dans des violences durant la semaine écoulée en Côte d`Ivoire, dont 26 dans un quartier d`Abidjan théâtre de violents affrontements, a annoncé jeudi la mission de l`ONU dans le pays, l`Onuci.

"Cinquante personnes ont été tuées en une semaine", portant à "365" le nombre de morts depuis mi-décembre dans des violences engendrées par la crise née de la présidentielle de novembre, a déclaré à l`AFP Guillaume Ngefa, directeur adjoint de la Division des droits de l`homme de l`Onuci.

Ces violences ont été enregistrées surtout à Abidjan et dans l`ouest, où des combats ont eu lieu entre Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales au président sortant Laurent Gbagbo et Forces nouvelles (FN), l`ex-rébellion
du nord désormais alliée à Alassane Ouattara, reconnu président élu par la
communauté internationale.

Sur ces 50 morts, "26 civils" ont été tués à Abidjan, dans le quartier
d`Abobo (nord), a dit M. Ngefa, évoquant des "dizaines de blessés".

Dans ce fief d`Alassane Ouattara ont eu lieu la semaine dernière des
combats à l`arme lourde entre FDS et insurgés accusés par le camp Gbagbo
d`être des éléments FN et baptisés par la presse locale "commando invisible".

Les violences à Abobo ont "provoqué le déplacement de plus de 200.000 personnes", alors que la population du quartier est estimée "entre 1,5 et 1,8
million de personnes", a ajouté le responsable onusien.

Par ailleurs, au moins six femmes ont été tuées par balles jeudi à Abobo
par des tirs de FDS qui dispersaient une manifestation pro-Ouattara, selon des
témoins. Ces nouvelles victimes ne figurent pas dans le bilan de la semaine de
l`ONU.

En outre, "de récents témoignages recueillis par l`Onuci indiquent que des
populations civiles sont depuis plusieurs jours empêchées par des éléments du
+commando invisible+ de quitter librement les zones de combats", a alerté M.
Ngefa.

"Des familles entières, bloquées dans les lieux publics, des églises et
paroisses, vivent dans la peur, privées d`eau et d`électricité", a-t-il dit.
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