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Sport Publié le lundi 7 mars 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Football / AG élective de la FIF Annoncia Sehoué - Jacques Anouma va-t-il passer la main ?

L’après Jacques Anouma
se vit déjà
Avec le report des joutes locales, les acteurs du football ivoirien croient dur comme fer que le président Jacques Anouma a tourné dos à un troisième mandat à la présidence de la FIF. C’est un secret de polichinelle de dire que Jacques Anouma a opéré une véritable révolution au niveau du « foot ivoire » dès sa prise de fonction en 2002. Cependant, ses actions n’ont jamais reçu un écho favorable chez certains responsables de clubs qui l’ont plutôt vilipendé. C’est donc au vu des déboires subis et de la mauvaise foi de certains sportifs ivoiriens que Jacques Anouma voudrait se retirer. En tout cas d’après certaines rumeurs, le patron du cuir en Côte d’Ivoire entend bien passer la main. Et, cela suscite des inquiétudes au sein des responsables de clubs. Car, ils ne savent pas sur quel cheval parier en cette période triste de la Côte d’Ivoire. « Si Jacques Anouma doit continuer, il faudra que les présidents de clubs se mettent d’accord sur un certain nombre de points. Il a trop souffert de la mauvaise foi de ses partenaires que sont les responsables de clubs », prévient un proche de Jacques Anouma. Actuellement, la Ligue professionnelle pilotée par Sory Diabaté est à la recherche de plus de 150 millions FCFA pour le démarrage effectif de la Ligue 1. Les présidents de clubs sont coincés tout comme des barons de la FIF. Alors, tous ont le regard tourné vers Jacques Anouma. Peut-il faire quelque chose ? Va-t-il faire quelque chose ?

La FIF,
une affaire d’Etat ?
«Pour gérer notre football, il faut être dans les bonnes grâces du Président de la République et surtout occuper un poste stratégique. Si ce n’est pas le cas, personne ne peut gérer le football ivoirien. Tant que la situation du pays n’est pas reluisante, l’AG élective de la FIF n’aura pas lieu », confie un président de club de Ligue 1. De l’avis de plusieurs observateurs, Dieng Ousseynou et Jacques Anouma ont pu gérer la FIF grâce à leurs relations saines avec les différents pouvoirs en place. « Quand c’est dur, Jacques Anouma arrivait à gérer les problèmes des différentes sélections ivoiriennes en se référant au Président de la République, son patron. Dans un tel tohu-bohu, il ne peut plus se présenter pour un autre mandat ou passer la main. Les élections à la FIF dépendent de ce fait de la situation socio-politique du pays », note encore un journaliste. Qui donc pour succéder à Jacques Anouma ?

La FIF cherche
propriétaire
Si Jacques Anouma part, c’est sûr que le comité exécutif de la FIF trouvera un candidat pour lui succéder. Et dans à la maison de verre, l’on mise plus ou moins, sur le premier vice-président Fêh Kessé. Mais à la dernière nouvelle, Sory Diabaté ferait l’affaire. En dehors de la FIF, les noms de Kuyo Téa Narcisse, patron de l’Africa Sport d’Abidjan et surtout d’Eugène Diomandé du Sewé Sport de San Pedro circulent également. Néanmoins, des sources parlent de complot ourdi contre le « Magicien » pour l’empêcher de prendre le contrôle de la FIF. S’agissant de Kuyo Téa, sa candidature dépendra en grande partie de la présence de Laurent Gbagbo au pouvoir à l’issue de la crise postélectorale. Mieux, préviennent déjà des travailleurs de la FIF, « il faut que notre futur président ait les moyens comme Jacques Anouma car la masse salariale est très importante. Sinon, ce sera bonjour le chômage pour des dizaines de personnes ». La FIF cherche un véritable locataire en cas de départ confirmé de Jacques Anouma. La rencontre du 26 mars prochain situera plus d’un.
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