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Société Publié le jeudi 10 mars 2011 | Nord-Sud

Ecoles privées / Les fondateurs décident de fermer

«La décision de fermeture est prise. Le bureau va se réunir incessamment pour définir la date d’entrée en vigueur », annonce Gohidé Tiémoko, membre du bureau exécutif de la Fédération nationale des établissements d’enseignement privé laïc(Fénéplaci). Le principe de la fermeture de ces établissements, rappelle-t-il, a été arrêté lors de l’assemblée générale qui a réuni le 09 février à Abidjan des fondateurs venus de tout le pays. La Fénéplaci avait alors donné à l’Etat jusqu’à la fin du mois de février pour s’acquitter de sa dette vis-à-vis des écoles privées laïques. Elle s’élève à environ 50 milliards de Fcfa. Ce sont des arriérés de frais d’écolage des boursiers de l’Etat enseignés dans le privé. Chaque année, l’enseignement privé reçoit plus de 100.000 élèves à la charge de l’Etat. Les difficultés du trésor public à payer ce service se sont accentuées avec la crise post-électorale. La baisse drastique des recettes fiscales et les sanctions économiques occasionnées par la confiscation du pouvoir ne permettent plus à Laurent Gbagbo et sa clique d’honorer les engagements de l’Etat. Le trésor doit aux responsables d’écoles privées 21,554 milliards d’impayés de frais d’écolage au titre du budget 2010, et 250 millions au titre des reliquats du budget 2009 ; sommes dont les mandats respectifs sont en souffrance au niveau de la paierie générale. Il y a par ailleurs le passif de 19,445 milliards non pris en compte par les budgets successifs de 2001 à 2008. Le vendredi 11 février 2011, les services de la paierie ont informé la Fénéplaci de la mise à sa disposition d’un approvisionnement d’environ 720.000.000 F sur les 21.804.000.000 que les fondateurs réclament pour faire face à leurs charges urgentes : arriérés de salaires dus aux enseignants, frais de fonctionnement, impôts, charges sociales …Dans un communiqué publié le 21 février, la Fénéplaci avait jugé très insuffisante la somme promise. Elle ne représente que 3% du montant attendu. Et c’est seulement maintenant que ces miettes promises depuis deux semaines sont en train d’être payées. N’ayant plus les moyens de maintenir leurs établissements ouverts, les fondateurs vont devoir les fermer.

Cissé Sindou
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