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Santé Publié le vendredi 11 mars 2011 | Le Nouveau Réveil

Allah Kouadio Rémi (ministre par intérim de la Santé) :/ “Une enquête épidémiologique s`impose pour évaluer les dégâts”

Le ministre Allah Kouadio est en mission d'évaluation des dégâts dus aux coupures de courant et d'eau en zones Cno. Il a fait le point de la situation en se prêtant, hier, aux questions de Onuci-Fm.
Etes-vous venu en pompier en zones Cno ?

Compte tenu des effets néfastes sur le quotidien des populations, de l'interruption en fourniture d'électricité et d'eau, il était normal que le gouvernement puisse réagir. C'est pour cela que le président de la République a souhaité que je vienne dans ces zones pour faire l'évaluation de la situation, de voir avec les autorités locales, les mesures correctives que nous pourrions apporter le plus rapidement possible, de sorte que les personnes ne souffrent pas trop. J'ai commencé par Bouaké samedi et dimanche. Depuis lundi, je suis là, nous avons fait l'évaluation. J'ai eu toutes les informations qu'il fallait. J'ai demandé aux préfets de région, mais aussi aux autres collaborateurs pour que, rapidement, tout cela soit compilé pour avoir un document qui soit exploitable, qui fasse en sorte que le gouvernement puisse réagir.

Dans l'immédiat, à quoi les populations des zones Cno doivent-elles s'attendre ?
Pour l'heure, l'électricité est revenue. L'eau est revenue. Mais comme accidentellement, il peut y avoir d'autres coupures, nous devons donc prendre un certain nombre de mesures. Choses plus importantes, il a été identifié des sources de l'énergie où que ses sources de fournitures puissent fonctionner. En termes de groupes électrogènes, en termes de carburant, une étude exhaustive a été faite. Nous avons donc connu les besoins dans la région des Savanes et également dans la région de Man. Au niveau donc des structures sanitaires là-bas aussi, les besoins ont été identifiés en termes de groupes électrogènes et de carburant. Il faut dire que tout cela est lié. Parce que lorsque vous avez l'eau, vous avez tout. Nous avons fait l'inventaire de tous ces éléments pour les porter à l'attention du gouvernement.

Vous êtes passé par Bouaké, Korhogo. Cela vous a permis d'avoir une certaine vue d'ensemble. Quels ont été les dommages dus à cette coupure d'électricité et d'eau ?
La première incidence, c'est au plan sanitaire. Vous avez la chaîne du froid qui est en panne, ce sont les vaccins qui le ressentent au risque de s'abîmer. Mais si ces coupures avaient perduré, certainement qu'elles auraient une incidence très négative sur la santé des populations. Il est donc urgent que nous venions ici.

Est-ce qu'on vous a fait un peu le bilan des coupures qui ont duré deux semaines ?
Evidemment ! Une enquête épidémiologique va être faite pour évaluer l'impact sur les indicateurs de santé, de cette coupure-là. Pour que cette enquête épidémiologique se fasse, nous allons évaluer les termes de référence qui puissent faire cette enquête-là. Ce n'est pas en un jour ou deux jours. On a besoin de faire la collecte d'information, étudier et analyser les chiffres avant de tirer les conclusions de cette enquête-là. C'est vraiment à la fin des travaux que nous pourrions publier les résultats d'une telle enquête. A ce jour, il est difficile de pouvoir dire que voici les résultats des indicateurs de santé d'une telle mesure.

Votre maison, à l'image de celles de plusieurs membres du Rhdp, a été saccagée en zone pro-gouvernementale. Y aurait des cas en zone Cno. Quel appel pourriez-vous lancer face à la menace ?

C'est bien dommage pour la Côte d'Ivoire. La politique ne doit pas anemer à de tels extrêmes. Pour ce qui est des membres du gouvernement, il y a eu des choses tellement graves que ce qui a pu se passer par rapport à nos biens personnels n'est rien. Donc cela n'est pas un problème. L'appel que nous lançons à nos populations, c'est qu'il ne faut pas faire comme les autres. On a besoin de se réconcilier. Malgré la colère et les actes d'injustice, nous demandons aux frères et sœurs, de toutes les tendances, de Côte d'Ivoire, particulièrement des zones Cno de ne pas emboîter le pas à ces personnes-là qui font du tort à la Nation ivoirienne en s'adonnant à de tels actes. De toute façon, vivre ensemble s'impose à tous car la Côte d'Ivoire est un pays multipartiste. Il faudrait que chacun puisse vivre sa foi, qu'elle soit religieuse ou politique. Que cela n'entame pas surtout les relations entre les personnes qui vivent en Côte d'Ivoire. C'est un appel que je lance ici à Korhogo et aussi à Bouaké, à Man pour que les personnes qui y vivent, continuent de vivre en bonne intelligence avec les autres même si ceux-ci ne sont pas du même bord politique. Qu'ils gardent leur calme et leur sérénité. Qu'ils ne s'en prennent aux personnes qui ne sont pas du même bord politique. Mais plutôt de faire en sorte que la paix et l'harmonie règnent. Climat qui va aider le président Ouattara à diriger le pays, pour apaiser la Côte d'Ivoire afin qu'il fasse le travail pour lequel il a été élu.

Propos retranscritspar Atchin Kwaku
Source : Onuci-Fm
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