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Économie Publié le vendredi 11 mars 2011 | Le Patriote

Déclaration du Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles Café - Cacao de Côte d’Ivoire

Nous producteurs Agricoles Professionnelles remercions tous les acteurs de la filière café-cacao notamment les coopératives de bases. En effet, suite à la mesure prise par le président de la République de cote d’Ivoire son excellence le Docteur Alassane OUATTARA, à savoir l’arrêt d’exportation des produits café-cacao Ivoiriens , nous avons demandé aux organisations professionnelles Agricoles, notamment les coopératives de bases, de mettre fin aux activités commerciales du cacao sur l’étendue du territoire et ce, en dépit du vil prix qu’imposent les acheteurs véreux aux producteurs sur le terrain allant de 300 Frs à 500 Frs selon la région afin de réaliser de gros bénéfices dès la levée de la mesure prise par le chef de l’ Etat sur l’exportation de cacao.
Notons que le président de la République, son Excellence Alassane OUATTARA n’a jamais souhaité l’arrêt des activités commerciales du cacao au niveau bord champ car il est conscient des souffrances qu’endurent les producteurs surtout en fin de campagne ou les derniers sacs de cacao sont vendus pour faire face à l’aménagement des terrains devront permettre de faire les cultures vivrières (Mais, Riz, etc.…) et aussi soutenir le grenier alimentaire pour cette période transitoire jusqu'à la petite traite. Quand à la rentrée scolaire, les premières ventes depuis le mois d’Octobre jusqu’en Janvier ont permis de faire le maximum de dépenses (scolarité et fournitures scolaire). Rappelons qu’à peine 1 /3 du cacao bord champ reste entre les mains des producteurs dont les acheteurs continuent d’imposer leur prix pour ceux qui cèdent.
Face à cette situation, le collectif tient pour responsables les différents dirigeants de la filière à qui nous nous sommes régulièrement et officiellement adressé d’où et nous avions été reçus par le comité de gestion et le conseil national des sages mais on a toujours obtenu que des promesses pour le financement des coopératives ou des conditions meilleurs de vie des producteurs sur le plan social.
Le comité de gestion à fait monter une multitude de dossiers par des comptes bancaires à hauteur de 250 000 Frs et sur les 248 coopératives retenues par le financement, nous avons tous été témoin de cette arnaque.
Ne serais-ce que ce petit rappel, chers camarades, pour vous dire combien de fois nous avons la vive conviction pour l’obtention du bien être ou du moins l’amélioration des conditions de vie du producteur.
Ou devons nous chercher la situation au problème actuel ? A la vérité, le conseil National des sages et comité de gestion ont les moyens financiers et matériels car ils détiennent les ressources générées par les prélèvements effectués sur la vente du cacao et café des producteurs.
Il faut donc utiliser une petite partie de cet argent qui appartient aux producteurs afin de payer le produit collecté par les coopératives aux prix indicatif bord champ. C’est-à-dire 1100 Frs / kg au lieu qu’il soit payé à vil prix. Il faut éviter de frustrer les producteurs en leur apprenant à bruler le cacao Le président feu Houphouët Boigny dont nous saluons la mémoire, le faisait parce qu’il payait d abord le produit aux producteurs à la caisse de stabilisation qu’il avait mise en place. Si les coopératives avaient été financées ce problème bord champ ne serait pas posé.
Nous avons toujours constaté due les coopératives qui doivent relever le défit de la mauvaise qualité du cacao ivoirien dont nous somme victimes, sont toujours combattues par les gestionnaires de la filière et cela laisse place à la commercialisation incontrôlée pour des raisons d’intérêts personnels d’ ou une évidence de la pratique de la mauvaise qualité.

Chers camarades, nous vous demandons d’observer un temps minimum de patience c’ est à dire jusqu’ au 15 mars nouvelle date fixée par le chef du gouvernement Monsieur Soro Kigbafori Guillaume.
D’ ici là, nous invitons le CNI (Conseil National des sages et le CGFCC (Comité de gestion de la filière café - cacao) à la résolution de ce problème en libérant une petite partie des ressources des producteurs afin de payer le reste de leurs produits pour bruler ou mettre à la disposition des coopex qui se chargeront de l’exportation à près la levée de la mesure d’ interdiction à l’exportation car nous ne pourrons continuer de contenir la colère des producteurs.
collectifagricol@yahoo.fr
Le PCA Koné Mamadou.
Conseiller Cissé Ibrahim
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