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Politique Publié le vendredi 11 mars 2011 | Reuters

Ouattara refuse tout partage du pouvoir en Côte d`Ivoire

© Reuters

L`Union africaine (UA), qui a reconnu la victoire d`Alassane Ouattara à l`élection du 28 novembre dernier, a recommandé jeudi la formation d`un gouvernement d`union nationale.

Il regrouperait l`ensemble des partis politiques et mouvements de la société civile, le temps que soit définie une sortie honorable pour Laurent Gbagbo.

"Comment pourrais-je partager le pouvoir avec quelqu`un qui est au pouvoir depuis dix ans et pour lequel les Ivoiriens n`ont pas voté ? C`est illogique", a réagi Alassane Ouattara lors d`une réunion avec des diplomates et des dirigeants d`organisations internationales à Addis-Abeba, siège de l`UA.

"Vous ne pouvez pas avoir des personnes élues et leur dire après qu`ils doivent partager le pouvoir", a-t-il ajouté.

Alassane Ouattara a en outre estimé que la confirmation de sa victoire par l`UA lui permettrait de choisir des personnes compétentes d`autres partis pour mener à bien le processus de réconciliation nationale en Côte d`Ivoire.

INTENSES FUSILLADES À ABOBO

Alassane Ouattara s`est rendu vendredi au Nigeria, où il doit séjournera quelques jours et s`entretiendra avec le président nigérian Goodluck Jonathan, l`un des plus chauds partisans d`une intervention pour chasser Gbagbo du pouvoir.

Les émissaires de Laurent Gbagbo à la réunion d`Addis-Abeba ont rejeté dès jeudi la proposition de l`UA.

"Nous n`accepterons jamais une proposition qui prévoit la démission du président Gbagbo, parce qu`il est le dirigeant élu de la Côte d`Ivoire", a dit à la presse le ministre des Affaires étrangères de Gbagbo, Alcide Djédjé.

De nouvelles fusillades ont été signalées vendredi dans le quartier tentaculaire d`Abobo, qui est l`un des fiefs des ouattaristes à Abidjan.

"Toute la nuit il y a eu des tirs d`armes lourdes et des explosions. Ce matin, beaucoup de devantures de magasins portaient de nombreux impacts de balles", a déclaré un habitant, Tiemoko Souala.

Les combats ont fait selon les Nations unies autour de 400 morts depuis le 28 novembre, et environ 450.000 Ivoiriens ont dû fuir les violences d`après des organisations humanitaires.
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