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Politique Publié le jeudi 31 mars 2011 | AFP

Le général Mangou, le chef de l`armée ivoirienne qui a lâché Gbagbo

© AFP Par Prisca
Ecole nationale de police: 1.537 nouveaux policiers de la promotion 2010-2012 présentés au drapeau, en présence du ministre Désiré Tagro
Lundi 26 juillet 2010. Abidjan, Ecole nationale de police (Enp). 208 recrues féminines, 15 élèves commissaires, 200 officiers et 1.323 sous-officiers, instruits sur la valeur du drapeau national. Photo: le général de division Philippe Mangou, chef d`état-major des Fanci
ABIDJAN - Le chef d`état-major de l`armée ivoirienne, le général Philippe Mangou, était depuis novembre 2004 l`un des piliers du pouvoir de Laurent Gbagbo, avant qu`il ne fasse défection et se réfugie chez l`ambassadrice d`Afrique du Sud à Abidjan.
Le général Mangou a trouvé refuge mercredi soir, avec sa femme et cinq
enfants, à la résidence officielle de l`ambassadrice.
Né le 26 janvier 1952, ce fils de pasteur né à Yopougon, grand quartier
ouest d`Abidjan, intègre en 1978 l`Ecole des forces armées de Bouaké, dans le
centre du pays.
En septembre 2002, au moment de la tentative de coup d`Etat contre le
président Laurent Gbagbo, il se révèle au grand public en devenant
porte-parole des forces armées.
Le général Mangou est nommé par Laurent Gbagbo à la tête de l`armée le 13
novembre 2004, en remplacement du général Mathias Doué, limogé.
Philippe Mangou avait joué un rôle majeur dans l`"Opération Dignité" lancée
le 4 novembre 2004 par les forces armées, consistant en une série de raids
contre les positions des rebelles des Forces nouvelles (FN) qui contrôlaient
le nord du pays depuis 2002.
Mais cette offensive avait tourné court après le bombardement d`une
position de la force française Licorne à Bouaké (centre), tuant neuf soldats
français.
Après la signature de l`accord de paix de Ouagadougou en 2007, il avait
travaillé avec l`état-major des FN à une réunification du pays restée
virtuelle, mais leurs gestes de rapprochement avaient nettement fait baisser
la tension.
Lorsqu`éclate la crise née de la présidentielle du 28 novembre 2010, comme
les autres chefs de l`armée il fait allégeance au président sortant, dont la
réélection est contestée par son rival Alassane Ouattara, puis par la
communauté internationale, ONU en tête.
Pendant des semaines, le camp Ouattara avait espéré le ralliement de ce
militaire réputé modéré, mais il est resté loyal presque jusqu`au bout.
Au fil des dernières semaines, il avait vu son autorité peu à peu
contestée, selon des sources concordantes, à tel point qu`une source militaire
occidentale disait à l`AFP, quelques heures avant sa défection: "il ne
contrôle plus rien. Mais il est coincé".
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