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Politique Publié le jeudi 14 avril 2011 | Le Patriote

Chute de Laurent Gbagbo : C’est la débandade chez les Refondateurs

Laurent Gbagbo est tombé comme « un fruit pourri ». Après quatre mois de vaines fuites en avant, le dictateur ivoirien a été débusqué le lundi 11 avril 20011 dans sa tanière (bunker), à la résidence présidentielle à Cocody. Mais comme tout dictateur accompli, Laurent Gbagbo avait d’innombrables courtisans, appelés pompeusement les refondateurs. Comme une nuée de sauterelles, ils bourdonnaient à l’oreille de Gbagbo. Mais au lieu de faire entendre raison à leur chef, ils ont passé le clair de leur temps à lui tenir des propos mielleux. Ils ont fait croire au putschiste constitutionnel qu’il pouvait défier le monde entier, car investi d’une mission divine. Aujourd’hui, après la chute de Gbagbo (chute à laquelle ils ont d’ailleurs largement contribué), c’est la débandade chez les refondateurs. Des ténors du FPI, notamment Aboudramane Sangaré, vice président du FPI et Désiré Tagro (secrétaire de général de la présidence du gouvernement illégitime de Gbagbo), ainsi que Géneviève Bro Grégbé (présidente des femmes patriote) ont été arrêtés en même temps que l’ancien président par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Affi N’Guessan, président du FPI et Ahoua Don Mello, ministre des infrastructures du gouvernement fantoche, selon des témoins ont été aperçus au 43ème BIMA (base française), à Port-Bouët. Craignant certainement la colère du peuple qui risque de les lyncher, ils ont préféré se rendre à ceux là même qu’ils n’ont cessé de vilipender. Quant à Charles Blé Goudé, chef de fil de la galaxie patriotique, on ne sait exactement où il se cache. Mais selon la rumeur, il aurait trouvé refuge dans la forêt à Aboisso, après quelques jours à Dabou. Lui qui ne cessait de dire à qui voulait l’entendre qu’il n’est pas un « fuyard ». Mais, Blé a un autre problème. Sous sanctions de l’ONU il ne peut franchir aucune frontière. Plusieurs autres membres de cette nébuleuse dont Damana Pickas, Ahoua Stallon sont aujourd’hui en fuite. Avec eux, les responsables de la FESCI (fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, transformée en milice par Laurent Gbagbo) et autres formations satellites. Ils « sont en brousse », comme le disent les ivoiriens avec humour. Il en est ainsi également de Yao Paul N’Dré, président de Conseil Constitutionnel, l’homme par qui le malheur est arrivé.
Mais il faut noter que, convaincus de la chute inéluctable de leur champion, d’autres refondateurs avaient déjà pris le large. Il s’agit entre autre de Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée Nationale, Kabran Appiah, député FPI, de Paul Dokui, directeur de radio Côte d’Ivoire et de bien d’autres cadres du FPI. Cependant, d’autres certainement visités par un brin de lucidités, ne sont pas loin de reconnaitre la légitimité du pouvoir élu. C’est le cas de Dallo Désiré et Alcide Djédjé, ex-patron du Port de San Pédro et ex- ambassadeur à l’ONU. Souhaitons que dans les jours à venir, plusieurs dignitaires FPI et LMP soient habités par la même sagesse. Et c’est la Côte d’Ivoire qui gagnera.
Dao Maïmouna
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