Abusant de la bonne foi du Président de la République : Affi N’guessan insulte les victimes de Gbagbo

Selon la chaîne de télé française France 24 rapportant les propos d’un ministre (sans autre précision), « le chef du parti de Gbagbo a été transféré au QG de M. Ouattara (hôtel du Golf) ». Lorsque j’ai vu cette information en bande déroulante, j’étais heureux comme tous les ivoiriens épris de paix et qui n’ont pas les neurones de la cervelle entrelacés comme pour Pascal Affi N’guessan.

Abusant de la bonne foi et du sens élevé du Président de la République, le Dr Alassane Ouattara qui a une haute idée de ses hautes responsabilités à la tête de la Côte d’Ivoire, le président du Fpi a sur les antennes de la Voix de l’Amérique (VOA) sérieusement injurié Ado, Bédié, Anaky et Mabri. Et comment !

L’époux illégitime d’Angéline Kili a exigé quelque chose du Président de la République et du Rhdp. Selon lui, « nous exigeons la libération de M. Gbagbo, son implication dans le processus de réconciliation nationale, sa pleine et entière liberté car les partisans de M. Gbagbo attendent de lui un mot pour déposer les armes. »

Ainsi, les cadres du Fpi, nourris, logés et blanchis avec les moyens financiers du contribuable ivoirien qu’ils ont appauvri et tenté de tuer, ont des « exigences ». Sans honte, la seule chose qu’ils ne connaissent pas dans ce parti nationaliste, les Affi, Koulibaly et Paul N’dré Yao claironnent et accusent. Ils ne regrettent rien. Le mal, c’est les autres.

Ce libertinage expressif des complices de Laurent Gbagbo a lieu à cause de la trop grande magnanimité du Président de la République, le Dr Alassane Ouattara. Pacifiste, défenseur acharné des droits de l’homme, Ado et son aîné Henri Konan Bédié avec le soutien des autres présidents du Rhdp ont choisi de traiter avec une once d’humanité les bourreaux d’hier.
C’est l’erreur à ne pas commettre à les entendre proférer des exigences comme s’ils étaient des messies. Dans leur entendement, les victimes, c’est bien eux et non les ivoiriens qu’ils ont trucidé pendant des mois durant. Ils ont le culot d’exiger la libération de Laurent Gbagbo et son implication dans la prise de décision.

A cela, l’universitaire américain d’origine béninoise, Pr Leonard Wantchecon, l’un des invités de l’émission de la VOA, Washington Forum a dit qu’il faudrait que le président du Fpi et ses complices assis tranquilles à l’hôtel Pergola abandonne ce genre de discours. A la limite de l’idiotie pour un homme de son âge.

Tout ce vacarme de sangsues parce que le Président de la République, homme policé et civilisé, adepte de la contradiction civilisée a décidé de ne pas asseoir son autorité en avilissant des individus qui ont eu à un moment donné à assumer de hautes responsabilités dans ce pays.
C’est d’ailleurs ce souci qui l’a amené à accepter les pires incongruités et absurdités servies par Laurent Gbagbo et ses cloportes pendant quatre mois. Son souci de réconciliation ne doit pas être pris pour de la faiblesse et cela Affi et consorts devraient bien le comprendre.

Eux qui s’imaginent avoir des pouvoirs de décision. Ils ne sont pas encore bien descendus de leur ancien piédestal. Et il faudrait y remédier le plus rapidement en les envoyant croupir à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Ou à tout le moins, les laisser rentrer chez eux car il se trouve des ivoiriens que leurs tueurs ont bombardé qui n’auront jamais plus la chance de s’exprimer comme eux. Il faudrait qu’ils rejoignent leurs domiciles respectifs, s’achètent des nattes avec l’argent qu’ils ont encore. Des camps militaires sont aussi à disposition, réhabilités comme la Compagnie territoriale de Korhogo (CTK) et la légion militaire dit « le blindé » toujours à korhogo. A séguéla, Bouaké, Man, Bondoukou en tout cas quelque part en Côte d’Ivoire, il existe des bâtiments de l’Etat pour accueillir ses vils individus aux têtes fêlées qui se moquent des ivoiriens et insultent le Président de la République, l’homme d’exception, Alassane Ouattara.

Adam’s Régis Souaga