Aujourd’hui, vendredi 29 avril, est un jour qui restera à jamais gravé dans l’Histoire des Anglais. Une date qui fera partie de celles à apprendre pour le Brevet des collèges des générations futures. Le jour où le Prince William prend pour épouse Catherine Middleton alias Kate, fille de Carole et Michael Middleton qui ont fait fortune dans une entreprise d'accessoires pour fêtes. Ce mariage du petit-fils de la Reine Elizabeth II Regina est le principal événement de la famille royale britannique depuis le décès en 1997 de Lady Diana, dans un accident de voiture à Paris.
Un mariage princier, ça n'arrive pas souvent. Le dernier événement de cette envergure que la couronne britannique ait connu, avait eu lieu en 1981. Lorsque le Prince Charles épousait la princesse Diana. Aujourd’hui, c’est au tour e leur fils William d’épouser Kate Middleton à l'Abbaye de Westminster. Cette jeune roturière qu’il a rencontrée en 2001, à l'Université de Saint-Andrews, alors qu'ils suivaient tous les deux, des études en histoire de l'art. Il a fallu pourtant attendre 2003 pour que les deux étudiants se rapprochent et 2004 pour qu'ils officialisent leur relation. Alors, quand la famille royale dresse sa liste d'invités pour le mariage du Prince William et de Kate Middleton, ce sont 1900 personnes qui reçoivent un joli carton. Et pour y entrer, ce n’est pas aussi simple qu’un bracelet rouge avec les initiales dessus. Les invitations qui ont été adressées sont sobres. Enveloppes marron pâle, papier blanc orné d’or avec les initiales de la reine, EIIR (Elizabeth II Regina), sur une couronne. So chic. L’union du couple princier le plus médiatisé (en même temps, il ne reste plus des masses de monarchies). C’est donc normal que pour un événement de cette envergure, le nombre d’invités s’élève à 1.900. Ah ! Ce n’est pas à la salle des fêtes du coin qu’on verrait ça ! Près de 2000 personnes, donc, comprenant 50 membres de la famille royale, quelques dizaines de membres de familles royales étrangères, et autres dirigeants d’Etats et représentants de l’armée britannique. Le tout-Monde, en somme. Deux milliards de téléspectateurs devraient suivre les noces, selon une estimation du gouvernement britannique. Le prince William n'étant que second dans l'ordre de succession au trône, son mariage n'est pas considéré comme un événement d'Etat. Il n'est donc pas tenu d'inviter les chefs d'Etat. Ainsi, Nicolas Sarkozy et Barack Obama ne seront donc pas présents au mariage de Kate et William. Londres s’est préparé pour le mariage royal. Barrières, marteaux-piqueurs, coups de pinceaux. Près de Buckingham Palace, sur le Mall et aux alentours de l’Abbaye de Westminster, les ouvriers se sont activés pour ce "Royal Wedding". Ils ont même prévu une tribune de presse en face de l’Abbaye de Westminster afin que soient tournées des images que près de deux milliards de personnes suivront à travers le monde. Le couple apparaîtra à 12h25 précises sur le balcon du Palais où, selon les médias, un baiser devrait être échangé. Un buffet sera ensuite donné en présence de 650 invités, jusqu'en milieu d'après-midi. Un dîner officiel suivra en soirée dans le même Palais, avec 300 convives, suivi d'une soirée dansante. Kate Middleton a exigé que son gâteau soit décoré de 16 fleurs symbolisant le bonheur avec la rose, la tendresse avec le lys, le mariage avec le lierre. Véritable oeuvre d'art, elle sera exposée lors du vin d'honneur dans la majestueuse "Galerie des tableaux" du Palais de Buckingham, au milieu des Rembrandt, Poussin et autres Rubens. A ses côtés, figurera un autre dessert, voulu par William cette fois. Il s'agit d'un gâteau au chocolat confectionné à partir des fameux "tea biscuits" McVitie's dont le prince raffolait enfant.
Un mariage qui épouse l’ère du temps
Le mariage de Prince Charles et de Lady Diana fut un événement considérable du vingtième siècle. Celui de leur enfant William sera encore plus retentissant, trente ans après. Car, depuis, internet est passé par là. « L'internet va faire de ces noces un événement véritablement populaire », a expliqué Alicia Levy, directrice de Greenlight, une société britannique de marketing internet. Selon une étude de cette société, les internautes semblent d’ailleurs très demandeurs d’informations sur le sujet. La famille royale ne s’y est d’ailleurs pas trompée. Elle sait bien que c’est internet qui assurera la popularité de ces noces. Ainsi, c'est sur Twitter, aux côtés du bon vieux communiqué, qu'ont été annoncées en novembre les fiançailles de William et Kate. Et, pour la première fois, les noces seront retransmises en direct sur la Toile, par l'intermédiaire du «Royal Channel», la page du Palais sur YouTube. William et Kate Middleton « ont souhaité que le mariage soit le plus accessible possible pour un maximum de gens. Sur les réseaux sociaux, la page Facebook est «animée» par plus de 350 000 membres. Et le compte twitter de Clarence House, du nom de la résidence londonienne du prince, a dépassé les 30 000 abonnés. Révolution numérique oblige, le mariage s’est aussi mis à l’ère du tactile. Des applications iPhone et iPad ont ainsi vu le jour.
Des retombées économiques pour l’Angleterre
Le mariage de William et Kate jettera peut-être un peu de poussière d'étoile sur Londres et sur une population fatiguée par de mauvaises nouvelles économiques. Mais il n'aura pas la même magie qu'il y a trente ans, lorsque le prince Charles, le père de William, passait la bague au doigt de Lady Di. Kate ne représente pas un conte de fées, contrairement à Diana. Mais, c’est sûr que cette union va générer des retombées économiques colossales dans l'économie britannique. Plus de 600 000 touristes sont à Londres à l'occasion du mariage royal. Les sociétés aériennes ont notamment tiré profits de l'événement qui se déroulera à 11 heures précises. British Airways a prévu, par exemple, transporter plus 250 000 personnes en direction de Londres. Quelques sièges étaient toujours disponibles en provenance de grandes villes américaines comme New York et Los Angeles. Mais les voyageurs doivent débourser beaucoup d'argent s'ils veulent à tout prix vivre en direct le mariage du petit fils de la reine Élizabeth II. Les voyageurs doivent verser environ 1400$ US pour se rendre en Angleterre.
Prince William et Kate Middleton : un contrat de mariage ?
Le Prince William épouse une roturière et l’écart de fortune entre eux est plus que conséquent. Ou plutôt, cet écart sera important lorsque William deviendra Prince de Galles, et encore plus lorsqu’il sera roi. Pourtant, le contrat de mariage, ou contrat prénuptial est apparu très récemment au Royaume-Uni, et surtout, il ne se fait pas chez les membres de la famille royale. Pourtant, à l’heure où un mariage sur deux finit en divorce et alors que trois des quatre enfants de la Reine Elizabeth ont divorcé, la question mérite d’être posée. Le contrat est en effet, le moyen de définir à l’avance les conditions d’une séparation et d’éviter les déchirements et batailles judiciaires, qui ne font pas vraiment la gloire d’une monarchie. Et à la question de l’argent passer du statut de princesse à celui de femme du peuple est délicat, comme le prouve tous les jours, Sarah Ferguson. Et le problème deviendra épineux quand le fils de William sera avant tout héritier de la couronne, et qu’il serait de mauvais ton de le voir en garde alternée avec sa mère partie refaire sa vie à l’autre bout du monde. Les hypothèses vont bon train outre-Manche sur la signature d’un contrat, et le silence qui l’entoure ne fait qu’ajouter de l’intérêt pour la question. Contrat signé ou non, aucun service de presse du Palais et encore moins aucun membre de la famille royale n’en parlera. Selon le quotidien allemand Bild, un contrat a bien été signé. En cas de séparation, Kate recevrait un dédommagement de plusieurs millions de livres, et une rente annuelle. Cette dernière pourrait être supprimée si Kate commet un faux-pas. Elle perdrait de même son titre d’Altesse Royale. Dans tous les cas, la garde des enfants serait accordée à William, avec droit de visite pour elle et ses parents. Mais tout cela reste du registre de la spéculation. Souhaitons surtout que la perspective d’une séparation ne vienne jamais hanter ce si charmant couple.
EUPHRATE DJAKO
Un mariage princier, ça n'arrive pas souvent. Le dernier événement de cette envergure que la couronne britannique ait connu, avait eu lieu en 1981. Lorsque le Prince Charles épousait la princesse Diana. Aujourd’hui, c’est au tour e leur fils William d’épouser Kate Middleton à l'Abbaye de Westminster. Cette jeune roturière qu’il a rencontrée en 2001, à l'Université de Saint-Andrews, alors qu'ils suivaient tous les deux, des études en histoire de l'art. Il a fallu pourtant attendre 2003 pour que les deux étudiants se rapprochent et 2004 pour qu'ils officialisent leur relation. Alors, quand la famille royale dresse sa liste d'invités pour le mariage du Prince William et de Kate Middleton, ce sont 1900 personnes qui reçoivent un joli carton. Et pour y entrer, ce n’est pas aussi simple qu’un bracelet rouge avec les initiales dessus. Les invitations qui ont été adressées sont sobres. Enveloppes marron pâle, papier blanc orné d’or avec les initiales de la reine, EIIR (Elizabeth II Regina), sur une couronne. So chic. L’union du couple princier le plus médiatisé (en même temps, il ne reste plus des masses de monarchies). C’est donc normal que pour un événement de cette envergure, le nombre d’invités s’élève à 1.900. Ah ! Ce n’est pas à la salle des fêtes du coin qu’on verrait ça ! Près de 2000 personnes, donc, comprenant 50 membres de la famille royale, quelques dizaines de membres de familles royales étrangères, et autres dirigeants d’Etats et représentants de l’armée britannique. Le tout-Monde, en somme. Deux milliards de téléspectateurs devraient suivre les noces, selon une estimation du gouvernement britannique. Le prince William n'étant que second dans l'ordre de succession au trône, son mariage n'est pas considéré comme un événement d'Etat. Il n'est donc pas tenu d'inviter les chefs d'Etat. Ainsi, Nicolas Sarkozy et Barack Obama ne seront donc pas présents au mariage de Kate et William. Londres s’est préparé pour le mariage royal. Barrières, marteaux-piqueurs, coups de pinceaux. Près de Buckingham Palace, sur le Mall et aux alentours de l’Abbaye de Westminster, les ouvriers se sont activés pour ce "Royal Wedding". Ils ont même prévu une tribune de presse en face de l’Abbaye de Westminster afin que soient tournées des images que près de deux milliards de personnes suivront à travers le monde. Le couple apparaîtra à 12h25 précises sur le balcon du Palais où, selon les médias, un baiser devrait être échangé. Un buffet sera ensuite donné en présence de 650 invités, jusqu'en milieu d'après-midi. Un dîner officiel suivra en soirée dans le même Palais, avec 300 convives, suivi d'une soirée dansante. Kate Middleton a exigé que son gâteau soit décoré de 16 fleurs symbolisant le bonheur avec la rose, la tendresse avec le lys, le mariage avec le lierre. Véritable oeuvre d'art, elle sera exposée lors du vin d'honneur dans la majestueuse "Galerie des tableaux" du Palais de Buckingham, au milieu des Rembrandt, Poussin et autres Rubens. A ses côtés, figurera un autre dessert, voulu par William cette fois. Il s'agit d'un gâteau au chocolat confectionné à partir des fameux "tea biscuits" McVitie's dont le prince raffolait enfant.
Un mariage qui épouse l’ère du temps
Le mariage de Prince Charles et de Lady Diana fut un événement considérable du vingtième siècle. Celui de leur enfant William sera encore plus retentissant, trente ans après. Car, depuis, internet est passé par là. « L'internet va faire de ces noces un événement véritablement populaire », a expliqué Alicia Levy, directrice de Greenlight, une société britannique de marketing internet. Selon une étude de cette société, les internautes semblent d’ailleurs très demandeurs d’informations sur le sujet. La famille royale ne s’y est d’ailleurs pas trompée. Elle sait bien que c’est internet qui assurera la popularité de ces noces. Ainsi, c'est sur Twitter, aux côtés du bon vieux communiqué, qu'ont été annoncées en novembre les fiançailles de William et Kate. Et, pour la première fois, les noces seront retransmises en direct sur la Toile, par l'intermédiaire du «Royal Channel», la page du Palais sur YouTube. William et Kate Middleton « ont souhaité que le mariage soit le plus accessible possible pour un maximum de gens. Sur les réseaux sociaux, la page Facebook est «animée» par plus de 350 000 membres. Et le compte twitter de Clarence House, du nom de la résidence londonienne du prince, a dépassé les 30 000 abonnés. Révolution numérique oblige, le mariage s’est aussi mis à l’ère du tactile. Des applications iPhone et iPad ont ainsi vu le jour.
Des retombées économiques pour l’Angleterre
Le mariage de William et Kate jettera peut-être un peu de poussière d'étoile sur Londres et sur une population fatiguée par de mauvaises nouvelles économiques. Mais il n'aura pas la même magie qu'il y a trente ans, lorsque le prince Charles, le père de William, passait la bague au doigt de Lady Di. Kate ne représente pas un conte de fées, contrairement à Diana. Mais, c’est sûr que cette union va générer des retombées économiques colossales dans l'économie britannique. Plus de 600 000 touristes sont à Londres à l'occasion du mariage royal. Les sociétés aériennes ont notamment tiré profits de l'événement qui se déroulera à 11 heures précises. British Airways a prévu, par exemple, transporter plus 250 000 personnes en direction de Londres. Quelques sièges étaient toujours disponibles en provenance de grandes villes américaines comme New York et Los Angeles. Mais les voyageurs doivent débourser beaucoup d'argent s'ils veulent à tout prix vivre en direct le mariage du petit fils de la reine Élizabeth II. Les voyageurs doivent verser environ 1400$ US pour se rendre en Angleterre.
Prince William et Kate Middleton : un contrat de mariage ?
Le Prince William épouse une roturière et l’écart de fortune entre eux est plus que conséquent. Ou plutôt, cet écart sera important lorsque William deviendra Prince de Galles, et encore plus lorsqu’il sera roi. Pourtant, le contrat de mariage, ou contrat prénuptial est apparu très récemment au Royaume-Uni, et surtout, il ne se fait pas chez les membres de la famille royale. Pourtant, à l’heure où un mariage sur deux finit en divorce et alors que trois des quatre enfants de la Reine Elizabeth ont divorcé, la question mérite d’être posée. Le contrat est en effet, le moyen de définir à l’avance les conditions d’une séparation et d’éviter les déchirements et batailles judiciaires, qui ne font pas vraiment la gloire d’une monarchie. Et à la question de l’argent passer du statut de princesse à celui de femme du peuple est délicat, comme le prouve tous les jours, Sarah Ferguson. Et le problème deviendra épineux quand le fils de William sera avant tout héritier de la couronne, et qu’il serait de mauvais ton de le voir en garde alternée avec sa mère partie refaire sa vie à l’autre bout du monde. Les hypothèses vont bon train outre-Manche sur la signature d’un contrat, et le silence qui l’entoure ne fait qu’ajouter de l’intérêt pour la question. Contrat signé ou non, aucun service de presse du Palais et encore moins aucun membre de la famille royale n’en parlera. Selon le quotidien allemand Bild, un contrat a bien été signé. En cas de séparation, Kate recevrait un dédommagement de plusieurs millions de livres, et une rente annuelle. Cette dernière pourrait être supprimée si Kate commet un faux-pas. Elle perdrait de même son titre d’Altesse Royale. Dans tous les cas, la garde des enfants serait accordée à William, avec droit de visite pour elle et ses parents. Mais tout cela reste du registre de la spéculation. Souhaitons surtout que la perspective d’une séparation ne vienne jamais hanter ce si charmant couple.
EUPHRATE DJAKO
