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Politique Publié le mardi 3 mai 2011 | Le Mandat

Yopougon - Les miliciens croient tromper les FRCI

Occupée déjà à 80% par les FRCI qui y mènent des opérations de pacification depuis la chute du dictateur de Mama, la commune de Yopougon, fief de LMP, certains miliciens pro-Gbagbo tentent de ruser avec les nouvelles autorités de Côte d’Ivoire. Mais pour combien de temps encore ?

Hantés par le retour du bâton des exactions, assassinats, pillages et destructions de biens d’autrui qu’ils ont perpétrés depuis le déclenchement de la crise postélectorale provoquée par LMP, ces hors-la-loi, entretenus par des responsables LMP tapis dans l’ombre, ont choisi la voie d’une aventure suicidaire plutôt que de déposer les armes et se rendre paisiblement. Et ce, en dépit des nombreux appels du Président Alassane Ouattara et du gouvernement. Cet entêtement à entraver la volonté des nouvelles autorités à pacifier le pays ne pouvait que déclencher l’intervention des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire. Et comme il fallait s’y attendre, ses assassins, pilleurs, violeurs et voleurs ont été violemment repoussés à Ananeraie, Maroc, Wassakara, Banco2 et Niangon. Ayant considérablement été affaiblis, ils se sont repliés sur Sideci, camp militaire, Toits rouges, Koweit et Locodjoro. Aujourd’hui, cette résistance inutile et idiote des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo à Yopougon ne tient plus qu’à un fil fin. Pour autant, il est trop tôt de crier victoire et paix totale. Car en réalité, si les miliciens et mercenaires sont anéantis sur les champs de bataille, il n’en demeure pas moins qu’ils sont encore présents dans nombre de quartiers de Yopougon où ils menacent de s’en prendre aux populations à travers des exactions sporadiques et des braquages à l’aide des fusils d’assaut dissimulés dans certaines zones.

*Les zones où ils cachent leurs armes
Avec la complicité des responsables LMP ainsi que de certains parents, nombreux sont les miliciens qui ont encore des armes cachées dans leurs domiciles ou à l’extérieur. Leur intention est très claire. En faire usage pour les braquages et des assassinats ciblés. A ce jour, les zones les plus soupçonnées sont : Niangon-Académie(du carrefour de l’hôtel Meribell à la lagune), Niangon à Gauche( marché-environs de l’immeuble Ornela, Carrefour centre social, carrefour marché, Kpimbly, Secteur Timotel hôtel et hôtel Paloma, Azito, Gbinta, Base CIE) Niangon à droite (Lokoua, du carrefour Katak à la Cité SGBICI, secteur du 17è arrondissement), Sicogi-magasin, Mamifêtê, Sideci Lem et SGBCI, Sideci continue, Béhago, Kouté, Camp militaire-CNPS, Koweit, Nouveau quartier, Toits rouges et Locodjoro. Ces zones ont non seulement besoin d’une présence remarquée et dissuasive pour le retour des milliers de déplacés mais elles doivent être véritablement désinfectées comme l’a annoncé récemment le capitaine Allah, porte-parole du Ministère de la Défense. Les miliciens qui pour l’instant occupés à liquider les objets volés au moment de leur règne sur Yopougon, sont bien visibles même s’ils ont rangé les kalachnikovs et autres armes qui leur ont été distribuées par Laurent Gbagbo et ses complices.

*Et si le PC-crise revenait ?
Pour anéantir toute velléité de retour des ex-miliciens et autres mercenaires à Yopougon, la création d’unités similaires aux PC-Crise est souhaitée par l’ensemble de la population de Yopougon qui ne veut plus revivre les cauchemars provoqués par les tueurs et pilleurs de Gbagbo. Ces unités auraient pour mission de procéder à des perquisitions inopinées de domiciles aux fins d’en extirper les armes. Le Premier et ministre de la Défense, Guillaume Soro en a les hommes et les moyens. Les seuls appels à déposer les armes ne suffiront pas. Il faut y mettre la force. L’on se souvient encore des effets libérateurs du PC-Crise à l’occasion de l’avènement De feu le Général Robert Guéi au pouvoir en décembre 1999. Ce système avait permis de mettre tous les grands bandits du pays hors d’état de nuire. Pourquoi donc ne pas rééditer ce qui a apporté une réelle tranquillité aux populations ? Bien sûr, des esprits chagrins, ainsi empêchés de donner libre cours à leurs sombres desseins de déstabilisation seront secoués et parleront de non respect des Droits de l’Homme. Mais que valent les Droits de l’Homme quand des individus armés traumatisent, assassinent d’honnêtes citoyens et les dépouillent impunément des biens acquis au prix de mille efforts ? La Côte d’Ivoire, comme l’a promis le Président Alassane Ouattara, doit retrouver la place qui est la sienne dans le concert des Nations. Et cela ne peut être possible que dans un climat de paix et de sécurité pour tous. Les mauvais grains doivent être rapidement extirpés de la société, n’en déplaise aux charognards qui rodent toujours et croient, naïvement, abuser de la patience et de la bonne volonté de paix et de réconciliation nationale du Président Alassane Ouattara et de son équipe. Le temps de l’impunité et des légèretés est bien passé et chacun doit être prêt à assumer les conséquences de ses actes.
MASS DOMI
massoueudomi@yahoo.fr
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