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Économie Publié le vendredi 6 mai 2011 | L’expression

Affaire 300 employés menacés à la BICICI - Les dessous d’une mesure

© L’expression
Économie : Les fonctionnaires venue pour le paiement de leur salaire dans les banques BICICI
L’information fait grand bruit. 300 employés de la banque internationale pour le commerce et l’industrie de Côte d’Ivoire(Bicici). Les concernés ont dans ce sens reçu chacun une demande d’explication qui pourrait aboutir à un licenciement massif. Selon un responsable qui a requis l’anonymat, puisque la communication de l’entreprise relève encore de Paris, cela est loin de refléter la réalité. Pour les deux responsables, ce sont des délégués qui sont allés très loin dans les actions contre les intérêts de la banque lors de la crise liée à la volonté du gouvernement Aké N’Gbo de nationaliser la banque manu militari. « Des agents ont forcé les portes de l’entreprise et ont fait subir à la banque d’énormes préjudices au point que nous accusons un retard dans l’ouverture de nos agences ». Les lettres ont été adressées aux agents parce que l’entreprise, avant la fermeture, a pris le soin de payer aux agents deux mois de salaire. « Qu’est-ce qui peut alors justifier la présence des agents malgré les mises en garde de la direction légale », s’est-il interrogé. Pour autant, selon nos sources, il n’est pas question de licencier tout ce monde, mais certains devront assumer des actes posés qui continuent de créer des ennuis à la Bicici, cela pour des considérations politiques. Pour sauver leur tête, ces délégués, selon nos interlocuteurs, veulent pousser les agents à une réaction collective. Ce que beaucoup ont compris. Ils ont déposé leur réponse en présentant leurs excuses. Les cas seront, de bonnes sources, examinés au cas par cas. Nos informateurs nous rappellent que ce sont des agents qui ont, au mois de février, joint la police économique pour venir mettre la main sur la paie des autres agents dans une microfinance à Adjamé. Le contentieux reste lourd. Pour ce qui concerne les modes de paiement, les responsables concernés disent qu’il est le même pour tous les travailleurs pour la simple raison que toutes les agences n’étant pas ouvertes, celle du Plateau a privilégié les fonctionnaires. Souhaitons que cette crise connaisse un heureux aboutissement.
Mamadou Doumbes
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