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Politique Publié le lundi 9 mai 2011 | Nord-Sud

Commission Vérité-Réconciliation Cheikh Fofana et Mgr Ahouana vice-présidents

Alassane Dramane Ouattara a désigné deux religieux vice-présidents de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Leurs noms n’ont pas été rendus publics, mais selon des sources bien informées, il s’agit du Cheikh Boikary Fofana et de Mgr Paul Siméon Ahouana. Le choix du chef de l’Etat s’est porté sur deux hommes de Dieu bien connus des Ivoiriens. Le premier, imam principal de la mosquée d’Aghien, et surtout président du Conseil supérieur des imams(Cosim) n’a jamais quitté le sentier d’une Côte d’Ivoire unie dans la justice sans discrimination aucune. Dans la période pré-électorale, aux côtés d’autres guides religieux, il a été très actif dans l’appel à un scrutin apaisé. Réputé pour son franc-parler, le banquier à la retraite n’a jamais eu peur de dire la vérité et de toucher du doigt les causes profondes de la crise qui s’est exacerbée en septembre 2002. Ce qui lui vaudra un exil de 5 ans aux Etats-Unis. Il fait partie des hommes de Dieu qui, avant, comme après l’élection du 28 novembre 2010, ont recommandé le respect du verdict des urnes. C’est donc un homme longuement réconcilié avec sa conscience qui a été choisi par Alassane Ouattara pour conduire les Ivoiriens à la réconciliation. Mgr Siméon Paul Ahouana, archévêque métropolitain de Bouaké, est dans le même lot. Ce prélat fait l’unanimité quant à sa constance dans l’objectivité et son attachement à la vérité. Même quand son discours ne devait pas plaire aux dirigeants du pays ou aux siens, l’ex-évêque de Yamoussoukro a toujours dénoncé ce qui doit l’être. Et au plus fort de la crise post-électorale, il n’a pas caché ses réserves vis-à-vis des arguments avancés par le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N’Dré, pour justifier l’annulation de votes qui a coûté plus de 3.000 morts, tant de blessures et de dégâts matériels au pays. « Moi je n’ai rien vu d’anormal à Bouaké », avait-il déclaré. Comme son homologue musulman, il travaillera, lui aussi, aux côtés de Charles Konan Banny la conscience totalement libre.

Cissé Sindou
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