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Politique Publié le vendredi 13 mai 2011 | Le Mandat

Le Président de la Jpdci revient d’un séjour médical en France, de quoi souffrait-il exactement ?

© Le Mandat Par Prisca
Réunion de crise du Pdci-Rda sous haute tension: Le Bureau politique dit non à un congrès extraordinaire et à une nouvelle candidature à la présidentielle
Mercredi 14 juillet 2010. Abidjan, Maison du parti, à Cocody. La réunion du Bureau politique se tient sous très haute tension. Photo: Kouadio Konan Bertin (KKB), président des jeunes du PDCI-RDA
Absent du pays depuis le 17 mars 2010 pour des problèmes de santé, le Président de la jeunesse du Pdci-Rda, KKB est de retour depuis maintenant une semaine. A Daoukro, où il a rendu visite à son mentor, le Président Henri Konan Bédié, le jeune loup revient sur le mal qui l’a rongé et explique sa relation qui le lie avec le Sphinx de Daoukro. Sans oublier de parler de la cohésion au sein du PDCI et du RHDP. Exclusif !

Le Président de la Jpdci revient d’un séjour médical en France, de quoi souffrait-il exactement ?
Merci de revenir sur mon état de santé. En effet, depuis le 17 mars, je me suis envolé pour Paris pour y subir une opération chirurgicale. Je suis rentré au bloc le 12 avril et en suis ressorti deux jours après, soit le 14 avril. En fait, j’ai eu un grave accident en 2004 et ce n’est un secret pour personne. Après cet accident, je ne m’étais pas rendu compte que j’avais deux vertèbres au niveau du cou qui étaient endommagés. De 2004 à maintenant, beaucoup de temps s’est écoulé et les choses se sont compliquées au fil des jours. C’est pendant que j’étais au Golf Hôtel que j’ai piqué ma crise. Heureusement que le médecin du Président Alassane Ouattara était présent. C’est ainsi que j’ai porté ma première minerve. Quand j’ai fait l’IRM, le diagnostic du médecin ici à Abidjan était implacable, il fallait que je subisse une opération.

Qui vous a réglé la note de votre opération que nous imaginons coûteuse ?

Il a plu aux Présidents Bédié et Alassane Ouattara de financer cette opération pour que je me retrouve dans un hôpital américain sis à Paris, plus précisément à Neully. Où, j’ai été opéré d’une hernie cervicale. Cela ma valu quelques jours d’hospitalisation et le médecin m’a rassuré que tout ira bien et que je pourrai recouvrir progressivement la santé ainsi que mes moyens physiques.

Que répondez-vous à ceux qui disent que c’est plutôt une "maladie diplomatique" qui vous a emmené à Paris ?

Non ! Je ne suis pas un homme qui fuit le combat. J’ai d’ailleurs été très attristé parce que, c’est au moment où, le Président Alassane avait le plus besoin de moi que la maladie m’a ébranlé. Mais vous savez, la santé avant tout. Et malgré tout, je demeure toujours en phase avec ma hiérarchie. Je ne suis pas un tricheur de nature. Et donc, si certains individus désirent que j’en sois un, qu’ils sachent que le chien aboie, la caravane passe. Je suis un homme de conviction. J’opère des choix et mon choix porté sur le Président Alassane ne date pas d’aujourd’hui. Je trouverai l’occasion pour rafraichir la mémoire à beaucoup d’Ivoiriens. En tout cas, ceux qui ne savent pas d’où on vient, où on va et qui on est. Je ne suis pas un opportuniste ni un vautour. J’ai construit mes relations au-delà du Pdci-Rda, et même avec le Président Alassane Ouattara qui me le rend bien. Je profite donc de l’occasion en attendant de le voir, pour lui renouveler tous mes sentiments de gratitude, de reconnaissance pour l’acte majeur qu’il a posé dans ma vie. Grâce à lui, j’ai pu subir une opération en France et ce n’est pas rien. Le jour vient où, ma famille et moi viendront lui dire merci. Ce jour-là, le Président Bédié sera présent. Car, il m’a rassuré qu’il m’accompagnera en personne.

Quelle relation vous lie au Président Bédié

Je côtoie le Président Bédié depuis de nombreuses années. Vous savez, on côtoie un homme souvent à cause de ses objectifs. Mais, il y a des personnes qui décident de côtoyer les hommes politiques souvent pour de l’argent. Moi, je côtoie le Président Henri Konan Bédié pour ses idées. Si je constate que certains Ivoiriens apprécient ce que je fais, c’est parce que je côtoie un grand esprit comme le Président Bédié. Comme on le dit souvent, on reconnaît l’arbre à ses fruits et je suis ce que je suis grâce au Président Bédié.

Il se susurre que certains cadres du Rhdp grognent pour des postes nominatifs, KKB en fait-il partie ?

Je ne fais pas partie de ceux qui grognent pour la simple raison que ma culture ne m’autorise pas ce type de comportement. Je voudrais rappeler aux militants du Pdci-Rda que j’entends moi aussi ces murmures. Mais, quand on est faiseur de roi, il faut qu’on sache qu’on n’est pas roi. Je voudrais préciser également que nous sommes dans une République, dans une démocratie qui veut que celui qui gagne gouverne avec ses hommes. Ce n’est pas parce que nous sommes dans une alliance qu’il faille tout imposer au Chef de l’Etat. Je ne suis pas d’accord avec cela.

Vous avez, entre temps, dit au cours de l’une de vos réunions de jeunesse que la victoire du Président Ado est du fait du Pdci-Rda

Les victoires du Président de la République, la victoire du Rhdp, c’est notre victoire. Je n’ai pas dit que c’est seulement grâce au Pdci. Mais, que le Pdci Rda y a fortement contribué. Et cela ne fait l’ombre d’aucun doute. C’est une victoire collective et nous devons la gérer au mieux de notre cohésion et de notre intérêt commun. Parce qu’il y a encore d’autres batailles qui nous attendent. Les Municipales restent à venir, les Conseils Généraux également sans oublier les Législatives. C’est bien qu’on ait élu le Président Alassane à la tête du pays, mais il faut qu’on lui garantisse une majorité confortable au sein de l’Assemblée Nationale. Cela commande qu’on ait des attitudes responsables allant dans le sens de l’union, de renforcer notre cohésion interne au sein du Rhdp. Une fois ce cap passé, on peut regarder venir les choses. Pour l’instant, je demande un peu d’indulgence, beaucoup de compréhension parce qu’on ne peut pas caser tout le monde.

Une Assemblée Générale de la Jpdci est-elle en vue ?

Vous en avez l’exclusivité. En fait, le Président Bédié a souhaité que je puisse la reporter légèrement pour pouvoir la tenir après l’investiture du Président Alassane Ouattara. Donc, plus tranquillement pour que je puisse me donner le temps de m’organiser sérieusement. Le Président Bédié tient à cette Assemblée Générale donc, il y a de fortes chances qu’il y soit. C’est l’information forte qui vient s’ajouter à ma visite.

Président quels commentaires faites-vous de ceux qui se sont mis en dissidence au sein de la Jpdci comme Yao Kouamé Patrice, et quel sort lui réservez-vous?

Ces agissements ne m’ont guère surpris. Je le savais instable de l’intérieur. J’ai dû le mettre dans mon bureau pour faire plaisir aux aînés qui voulaient qu’il y soit. Je ne lui réserve donc pas de surprise. J’ai eu beaucoup de jeunes à mon école et lui ne peut se comparer à tous ceux qui sont passés à mon école.

Nous avons également appris que certains de vos proches se sont retrouvés dans le commando invisible qui a sévi à Abobo, votre réaction ?

Je me suis longuement prononcé sur ce fait, mais je reviens encore à la charge pour vous rétorquer que ni la Jpdci, ni moi, n’avons envoyé ces gens à œuvrer au sein du commando invisible. Je reconnais qu’ils sont proches de moi mais, lorsqu’on finit les réunions de la Jpdci, chacun retourne chez lui et est libre de mener ses activités comme bon lui semble.

Réalisé à Daoukro
Par MAHI MIKEUMEUNE
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