Vainqueur de la 30è édition de la Supercoupe Houphouet-Boigny, la toute première de son histoire, samedi au Stade Robert Champroux face à l’Asec mimosas, la JCAT avait bien bâti sa stratégie.
La star camerounaise, Samuel Eto’o, aime à le répéter : une finale se gagne. Frustrée d’enchaîner les défaites lors des différentes finales (Coupe nationale ou Coupe Houphouet-Boigny), exactement trois finales perdues en deux années, les dirigeants et joueurs de la JCAT avaient bien préparé leur affaire. En effet, depuis leur base d’Anyama, ils avaient juré de relever le défi. Pour remporter sa bataille, l’entraîneur des Abidjanais, Bernard Bilorou, s’est appuyé sur la fraîcheur physique et psychologique des siens. Il fallait voir Arthur Kocou Valery (promu capitaine) et le fougueux défenseur axial Ange Gloudoueu « aboyer » sur la pelouse pour repositionner leurs coéquipiers et au besoin les encourager à poursuivre les efforts. C’est ainsi qu’après l’ouverture du score par Kouakou N’Doua Irénée (10è mn) pour l’Asec, la JCAT n’a jamais baissé les bras. Très appliqués et toujours impliqués dans le jeu, Traoré Laciné, Kouyo Oscar, Kassi Akessé Mathias et autres Yéo Liofra ont donné du souci à la défense mimos. Quatre minutes après le retour des vestiaires, Tchimou M’Poué profita bien d’une mésentente entre Daniel Yéboah et Oussou Didier pour égaliser. Dès cet instant, la JCAT a réduit les espaces et bouché les intervalles. Ajoutez à cela, l’engagement physique et la volonté de gagner ont fait la différence. Kayodé Olarenwaju et Dogba Ange, entrés en jeu, avaient beau apporter un peu d’oxygène, rien n’y fit. « On menait 1-0 mais on n’a pas été capables de mettre un second but. Sur un problème de communication, nous encaissons un but. C’est une grosse déception car, dans le jeu, nous aurions dû beaucoup mieux faire », regrette Sébastien Desabre. A 1-1 après 88 minutes de jeu, l’entraîneur Bernard Bilorou fit entrer son gardien Komenan Sylvain pour la séance de tirs aux buts. Et il fit le boulot en détournant deux penalties. Offrant ainsi aux rouge et blanc, leur première Coupe Houphouet-Boigny. « Je suis satisfait. Durant deux semaines, nous avons mis l’accent sur le mental des joueurs. Il fallait contrer l’adversaire par un 4-4-2 puis par un 5-3-2. Cela augure une saison terrible et terrifiante… », promet l’entraîneur de la JCAT, Bilorou Bernard.
Guy-Florentin Yaméogo
La star camerounaise, Samuel Eto’o, aime à le répéter : une finale se gagne. Frustrée d’enchaîner les défaites lors des différentes finales (Coupe nationale ou Coupe Houphouet-Boigny), exactement trois finales perdues en deux années, les dirigeants et joueurs de la JCAT avaient bien préparé leur affaire. En effet, depuis leur base d’Anyama, ils avaient juré de relever le défi. Pour remporter sa bataille, l’entraîneur des Abidjanais, Bernard Bilorou, s’est appuyé sur la fraîcheur physique et psychologique des siens. Il fallait voir Arthur Kocou Valery (promu capitaine) et le fougueux défenseur axial Ange Gloudoueu « aboyer » sur la pelouse pour repositionner leurs coéquipiers et au besoin les encourager à poursuivre les efforts. C’est ainsi qu’après l’ouverture du score par Kouakou N’Doua Irénée (10è mn) pour l’Asec, la JCAT n’a jamais baissé les bras. Très appliqués et toujours impliqués dans le jeu, Traoré Laciné, Kouyo Oscar, Kassi Akessé Mathias et autres Yéo Liofra ont donné du souci à la défense mimos. Quatre minutes après le retour des vestiaires, Tchimou M’Poué profita bien d’une mésentente entre Daniel Yéboah et Oussou Didier pour égaliser. Dès cet instant, la JCAT a réduit les espaces et bouché les intervalles. Ajoutez à cela, l’engagement physique et la volonté de gagner ont fait la différence. Kayodé Olarenwaju et Dogba Ange, entrés en jeu, avaient beau apporter un peu d’oxygène, rien n’y fit. « On menait 1-0 mais on n’a pas été capables de mettre un second but. Sur un problème de communication, nous encaissons un but. C’est une grosse déception car, dans le jeu, nous aurions dû beaucoup mieux faire », regrette Sébastien Desabre. A 1-1 après 88 minutes de jeu, l’entraîneur Bernard Bilorou fit entrer son gardien Komenan Sylvain pour la séance de tirs aux buts. Et il fit le boulot en détournant deux penalties. Offrant ainsi aux rouge et blanc, leur première Coupe Houphouet-Boigny. « Je suis satisfait. Durant deux semaines, nous avons mis l’accent sur le mental des joueurs. Il fallait contrer l’adversaire par un 4-4-2 puis par un 5-3-2. Cela augure une saison terrible et terrifiante… », promet l’entraîneur de la JCAT, Bilorou Bernard.
Guy-Florentin Yaméogo
