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Politique Publié le lundi 6 juin 2011 | L’Inter

Crise post-électorale : Des victimes réclament justice

Réconciliation d'accord, mais justice d'abord. Telle est la position des victimes de la crise post-électorale, rassemblées au sein du Collectif des victimes de la barbarie de Gbagbo (COVIBAG). « Le Collectif réclame justice pour ses membres et pour toutes les victimes des tristes événements que la Côte d'Ivoire a vécus. Nous pensons qu'il faut d'abord que justice soit faite avant de parler de réconciliation. Il faut que tous les coupables soient identifiés et punis conformément aux lois en vigueur, qu'on se penche sur l'indemnisation des victimes, avant de parler de réconciliation », a déclaré le samedi 4 juin 2011 Sanogo Mamadou, président du collectif. C'était à l'entrée du camp de la force Licorne à Port-Bouët, au terme d'une marche de remerciement aux soldats français « pour avoir détruit les armes lourdes de Laurent Gbagbo ». « Nous sommes disposés à accompagner le président Alassane Ouattara, mais qu'il tienne compte des victimes pour que la réconciliation soit claire et sincère », a-t-il ajouté au cours du meeting qui a suivi la marche. Il a indiqué que l'idée de la création de ce mouvement est née au lendemain du 16 décembre dernier où, après la répression d'une manifestation du RHDP, 330 militants détenus à la préfecture de police d'Abidjan, dont il faisait partie, ont décidé de se regrouper pour réclamer justice après leur libération. « Mais avant de parler de justice, il fallait d'abord effectuer une tournée de remerciement des différentes forces qui, à travers la résolution 1975 des Nations Unies, ont pu neutraliser les armes lourdes que Laurent Gbagbo utilisait contre les civils », a-t-il fait savoir. Ainsi, après les casques bleus qui ont déjà reçu les remerciements et les félicitations du collectif, c'était au tour de la Licorne samedi dernier. Partis de la place Inchallah de Koumassi, la foule de marcheurs, composée de femmes et de jeunes venus de Yopougon, Cocody, Treichville, Koumassi, Marcory, Bassam et Aboisso, est arrivée au camp de la force Licorne à Port-Bouët aux environs de 11 heures. Une fois en ce lieu, le président du COVIBAG, Sanogo Mamadou, et son bureau ont été reçus par le commandant Daguignon à qui ils ont remis un tableau d'honneur. Tout en promettant de transmettre leurs remerciements aux autorités françaises, ce dernier a révélé que c'est la première fois que les actions de la Licorne sont saluées par une mobilisation populaire. Au terme de cette mobilisation, le président Sanogo a remercié le commandant Wattao, dont les hommes ont encadré la marche, pour son soutien à cette manifestation et au collectif.

H.O
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