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Politique Publié le samedi 18 juin 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Adiaké / Processus de réconciliation : Les Frci demandent pardon

© L’intelligent d’Abidjan
A soldier (L) of the Republican Forces of Ivory Coast (FRCI) loyal to Ivory Coast`s President Alassane Ouattara shakes hands with a fighter from a militia supporting ex-president Laurent Gbagbo during a symbolic disarmament ceremony for the pro-Gbagbo militia group in Yopougon April 29, 2011
La salle des fêtes de la mairie d’Adiaké a le mercredi 15 juin, servi de cadre à une cérémonie de réconciliation entre des éléments des FRCI (forces républicaines de Côte d’Ivoire) et les populations locales.

«Pardon, nous vous demandons pardon en tant que vos fils car ce qui est arrivé ici, Adiaké, nous ne l’avons pas voulu ». Tel est en substance le message fort que le commandant Ouattara Djakaridja dit Djakiss des ‘’Frci Kossovo’’ a lancé à l’endroit des populations présentes dans la salle de fêtes de la mairie d’Adiaké. Et d’ajouter : « la guerre est terminée et les Frci se veulent les amis de toutes les populations ». C’est pourquoi, il a exhorté tous les opérateurs économiques du département à reprendre leurs activités là où ils les avaient laissées. En outre, il a conclu en lançant un message amical à leurs frères d’armes que sont les gendarmes et les policiers en service dans la région. Avant, lui, c’est le préfet d’Adiaké, Koffi Akpolleh Albert qui a exprimé toute sa gratitude aux populations venues écouter l’hymne de la réconciliation. L’administrateur civil s’est dit fier d’Adiaké qui a reçu sans coup férir, beaucoup de déplacés au plus fort de la crise postélectorale. Le préfet, dans la foulée, a loué l’initiative des FRCI pour cette cérémonie de réconciliation. Georges Ahua Kassi et Miamké Joseph respectivement maire de la commune et président du Conseil général ont loué l’organisation de cette cérémonie qui, disent-ils, vient à propos puisqu’il n’y pas de développement possible sans paix. Raison pour laquelle « ils se sont adressés à leurs populations en leur déclarant que hier, les Frci étaient là pour la guerre mais aujourd’hui, elles y sont venues pour la paix et la réconciliation ». Kadjo Tanoh, chef du village d’Adiaké, a demandé pardon à tous ceux qui ont perdu des biens ou des parents dans cette crise. Puis, de faire remarquer que son village a toujours eu une tradition d’hospitalité depuis des lustres, en témoigne la présence de toutes les communautés de la Côte d’Ivoire et de la sous-région ouest-africaine.

M.Ouattara, envoyé spécial
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