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Économie Publié le mercredi 22 juin 2011 | Nord-Sud

Productivité agricole: L’Etat recueille 18 milliards de Fcfa

© Nord-Sud Par DR
Banque mondiale: Madani M. Tall, Directeur des opérations pour la Côte d’Ivoire
Malgré les potentialités diverses, la puissance de l’économie ivoirienne et la lutte contre la pauvreté resteront basées encore longtemps sur le secteur agricole. Quant à la stabilité socio-politique, elle sera, dans une grande mesure, conditionnée par la capacité des autorités à garantir une excellente sécurité alimentaire aux populations. La Banque mondiale a décidé d’apporter son appui à la modernisation des outils de production. L’institution a signé mardi, à Abidjan, avec le gouvernement ivoirien une série d’accords de dons de 18 milliards Fcfa destinés au financement du Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (Ppaao/Waapp). Sur ce montant, la Banque mondiale endosse la m=ajeure partie. Le reste est décaissé par l’Espagne. «Ces accords de don ont été possibles grâce au Japon, à l’Espagne et à nous-mêmes », a fait remarquer le directeur des opérations de la Banque mondiale, Madani Tall. Pour le ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly, il va aider au financement de la sécurité alimentaire. En point de mire, la banane plantain, le maïs, le manioc, l’igname, le porc, la volaille traditionnelle et le riz. En effet, plus que les autres denrées, le riz et la banane plantain ont été identifiés comme des productions porteuses. Et la Côte d’Ivoire, membre de l’Union du fleuve Mano devrait bénéficier dans les prochains mois d’un financement additionnel du Japon d’environ 4 milliards Fcfa en faveur du secteur spécifique du riz. Quelques 300 000 producteurs et autres acteurs des filières de production alimentaire, dont au moins 40% de femmes sont visés par le financement. De quoi revigorer le ministre de l’Economie et des Finances qui voudrait inscrire toutes ces initiatives dans un vaste chantier de développement de l’agriculture vivrière ivoirienne, en parfaite cohérence avec les initiatives régionales. « Nous suivrons avec attention et rigueur le comité national de pilotage fonctionnel et opérationnel mis en place ainsi que les comités de suivi du portefeuille des projets de la Banque mondiale », a assuré Charles Koffi Diby.

L.B
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