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Politique Publié le jeudi 23 juin 2011 | Nord-Sud

Demande d’enquête sur les crimes post-électoraux : La CPI répond à la lettre de Ouattara aujourd’hui

La Cour pénale internationale apporte, ce jeudi, une suite à la requête des nouvelles autorités nationales qui lui ont demandé d’ouvrir une enquête sur les crimes post-électoraux en Côte d’Ivoire.

C’est aujourd’hui, jeudi 23 juin, que la Cour pénale internationale (CPI) prend la décision d’ouvrir ou non une enquête sur les crimes post-électoraux en Côte d’Ivoire. Selon un communiqué émanant du bureau du procureur, il s’en remettra à ce sujet aux juges de ladite instance qui lui donneront leur accord pour l’ouverture de ces investigations. « Demain, le 23 juin 2011, le procureur de la Cour pénale internationale Luis Moreno-Ocampo demandera aux juges l`autorisation d`ouvrir une enquête sur des crimes de guerre et des crimes contre l`humanité commis en Côte d`Ivoire », a indiqué, hier, le communiqué. La démarche du procureur fait suite à l’appel qu’il avait lancé, le vendredi 17 juin dernier, aux victimes de violations des droits de l’Homme en leur demandant de faire parvenir leurs observations à la CPI dans la perspective de l’ouverture d’une enquête et de la situation des responsabilités.

Les victimes ont le délai d’un mois à compter de la date sus-indiquée pour se manifester, avait également précisé un communiqué du bureau du procureur. Bien avant ces dispositions non moins importantes, la Cour avait été saisie par le président de la République Alassane Ouattara, le 3 mai dernier. Il avait dans une lettre demandé au procureur d’enquêter sur les crimes les plus graves depuis le 28 novembre, date du second tour de l’élection présidentielle. En effet, le président de la République expliquait que « la justice ivoirienne n’est, à ce jour, pas la mieux placée pour connaître des crimes les plus graves commis au cours des derniers mois ». La crise post-électorale a duré six mois, de novembre à avril, avec l’arrestation de Laurent Gbagbo. Des tueries massives estimées à 3.000 morts, selon le gouvernement, ont été commises dans cet intervalle de temps.


Bidi Ignace
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