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Politique Publié le samedi 25 juin 2011 | Le Patriote

Organisations des élections locales : Les exigences fantaisistes et étranges du Front populaire ivoirien

Après deux mois et demi de la chute de leur mentor, Laurent Gbagbo, le FPI et son conglomérat d’associations hétéroclites continuent de se comporter en véritables enfants gâtés du processus de sortie de crise ! On aurait dit même qu’ils sont devenus des bambins dont la turbulence et les caprices, ne tiennent aucunement compte des contingences du moment. Ils sont devenus très exigeants, à la limite de la provocation. Depuis le départ sans gloire du « séplou », le FPI se plaint, gesticule. Dernier caprice en date : le FPI souhaite partager en parts égales avec le RHDP, le nombre de postes des commissaires siégeant à la Commission électorale indépendante. Sans quoi, le parti bleu laisse entrevoir qu’il boycotterait les prochaines élections législatives. Une manœuvre politicienne dont les desseins lugubres n’échappent à personne. L’objectif grotesque étant de discréditer la future Assemblée nationale. Peine perdue. Si ce n’est pas la goutte d’eau qui ferra déborder le vase de la grande patience, l’esprit de conciliation, de dialogue et de responsabilité dont le président de la République, Alassane Ouattara fait preuve, cela y ressemble fort. Le FPI qui a toujours réclamé l’application des règles que s’est données le pays, doit se rappeler que la composition actuelle de la CEI découle d’un accord signé à Prétoria.
A cette table-ronde, le 06 avril 2005, les parties signataires ont convenu d'apporter les modifications quant à la composition, organisation et fonctionnement de la Commission Electorale Indépendante (CEI):
Ainsi, celle-ci doit désormais être composée de deux (2) représentants nommément désignés par chaque partie signataire de l'Accord de Linas-Marcoussis dont six (6) pour les Forces Nouvelles ; un représentant du ministre de l’Intérieur, du président de la République, de l’Assemblée nationale et d’autres structures techniques. Au total, ce sont 31 commissaires qui composent la CEI. En plus, l’accord est formel quant à la durée du mandat de ces commissaires :
« Le mandat des membres de la Commission centrale prend fin à l'issue des élections générales » mentionne l’accord de Pretoria. Pourquoi, alors, le FPI réclame aujourd’hui, une recomposition totale de cette commission ? Le parti bleu gagnerait à affronter avec courage et responsabilité sa nouvelle situation. Il doit pouvoir s’organiser pour devenir une opposition responsable au sens noble du terme.
En vérité, le FPI cherche à justifier sa débâcle aux prochaines élections législatives. Que ses dirigeants actuels arrêtent de jouer avec les Ivoiriens !
IBK
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