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Politique Publié le jeudi 30 juin 2011 | Nord-Sud

Séguéla : 85 véhicules restitués à leurs propriétaires

© Nord-Sud Par DR
Fluidité routière : images des encombrements provoqués sur les routes abidjanaises
Photo: Carrefour à Cocody Angré
Le capitaine Sylla Issa est le responsable militaire des départements de Séguéla, Kani et Vavoua depuis le déclenchement des dernières hostilités post-électorales qui ont abouti à la chute de Laurent Gbagbo. Le capitaine, actuel chef de sécurité, s’est félicité de la bonne ambiance sécuritaire. « La sécurité des hommes et des biens que nous avons la charge d’assurer se passe bien. Les populations vivent dans la quiétude et nous, les militaires, vivons en harmonie avec elles », a-t-il commenté. Dressant le bilan de l’action sécuritaire, il a énuméré quelques actions à son actif : « l’efficacité des militaires a permis de saisir et de restituer 85 véhicules à leurs propriétaires. Ces véhicules, arrachés dans plusieurs villes, au moment de l’avancée des Frci en mars, ont été remis aux propriétaires au cours des différentes cérémonies en présence des préfectorales de Séguéla. A cela, il faut ajouter, l’éradication du banditisme. Même les petits vols de portables, de portefeuilles ont été complètement circonscrits ». Il y a été choisi par le Cdt Issiaka Ouattara, dit Wattao, Cdt du groupement tactique 5 des Frci, pour assurer son intérim. En marge du conflit qui oppose depuis le 20 juin 2011, le conseil municipal de Séguéla aux bouchers, nous l’avons rencontré pour nous faire le point de la sécurité dans sa zone de compétence. Quant au racket des éléments des Frci, capitaine Sylla reconnaît que c’est un phénomène qui a la carapace dure. Il se réjouit cependant qu’aucun de ses éléments n’a jusqu’ici été l’objet d’accusation. Si tel était le cas, l’élément reconnu coupable serait sanctionné, a-t-il fait savoir. A propos des conflits agriculteurs-éleveurs dans sa zone, il n’a pas nié leur existence. Mais le chef de sécurité a annoncé que le règlement de ces situations relève de la compétence des sous-préfets qui sollicitent les services de la gendarmerie, de la police ou des militaires en cas de besoin.

Bayo Fatim à Daloa
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