x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le vendredi 8 juillet 2011 | Le Mandat

Ligue1/ Après la phase aller : Ce que valent les entraîneurs blancs

© Le Mandat Par Prisca
Football / tour préliminaire Ligue des Champions : Asec Mimosas de Côte d`Ivoire bat Asc Snim Casando de Mauritanie : 7-0
Dimanche 30 janvier 2011. Abidjan. Stade Robert Champroux, de Marcory.
Au nombre de trois sur le banc de la Ligue1, les entraîneurs européens, Sébastien Désabre (Asec), Carlors Roberto (Stella) et Ketjil Zachariassen (AS Denguélé) essaient tant bien que mal de mener leurs équipes respectives à bon port. Au terme de la première moitié de la bataille de l’élite, les fortunes sont diverses. Les commentaires aussi.

Ils auraient pu être plus d’une demi-douzaine en Ligue1cette saison, n’eût été la crise postélectorale. En raison de ces troubles, le Stade d’Abidjan, l’Africa Sports et le Séwé n’ont pu conserver leurs entraîneurs venus d’ailleurs. Au final, seuls trois entraîneurs européens, communément appelés les sorciers blancs sont dans la course aux lauriers. Avec des fortunes diverses. Qu’est-ce que Sébastien Désabre (Asec), Carlos Roberto (Stella) et Ketjil Zachariassen (AS Denguélé) ont apporté à leurs clubs respectifs ? Répondre à cette interrogation, suppose qu’on jette déjà un regard sur le classement à l’issue des 6 premières journées. Logés dans la poule B, le Stella et le Denguélé sont, respectivement, 2ème et 4ème. L’Asec de Sébastien Désabre, elle, coiffe la poule A. Au plan comptable, en dehors du Denguélé, les clubs tenus par les entraîneurs européens se comportent plutôt bien. Ils se positionnent comme de sérieux candidats à la super Division. Remplaçant d’un Maxime Gouéméné, dégommé après avoir raflé le titre de champion (le 24ème de l’Asec) Désabre est, pour l’instant, comme le plus heureux du trio d’expatriés. Et, à juste titre, selon Tibet Kipré, journaliste au quotidien l’Expression pour qui, le technicien français a apporté au club jaune et noir l’esprit de la gagne, cette « grinta » qu’elle n’avait pas. Aussi, ajoute-t-il, à la différence de Patrick Liewig, Désabre est guidé par la recherche d’une équipe type. Lors des 5 dernières sorties, 16 joueurs ont été régulièrement utilisés. Autrement dit, l’Asec a gagné en maturité et n’est plus manipulable aussi aisément, même si elle a concédé une défaite à l’USC Bassam (… ). Membre de la Direction Technique Nationale, Gbonké Tia alias “Mana” porte, également, un jugement mélioratif sur le travail de Désabre. « Il a continué le travail abattu par ses prédécesseur en apportant sa touche tactique et technique. Avec lui, les joueurs cultivent la maîtrise technique devant les buts. D’ici l’année prochaine, son apport au jeu de l’Asec sera beaucoup plus considérable », promet l’ancien coach des Eléphants de Côte d’Ivoire. Qu’en est-il de Ketjil Zachariassen ? Grosse révélation de la saison écoulée sous les couleurs du Stella avant la rupture de banc inattendue intervenue dans la dernière ligne droite du championnat, le Norvégien ne manque pas d’admirateur. Tibet Kipré, lui, trouve, en effet, des circonstances atténuantes face aux résultats en dents de scie des Odiennéka. Notamment la faiblesse de l’effectif mauve et blanc. « Peut-être qu’il y a un problème d’environnement », nuance, pour sa part, Gbonké Tia. Affirmant que l’ancien coach Stelliste va se mettre en évidence au fil de la compétition. Les commentaires sur Carlos Roberto (Stella) sont tout aussi nuancés, venant de nos deux interlocuteurs. Tout le contraire de Diallo Mohamed du quotidien gouvernemental Fraternité Matin. Le confrère est catégorique : le rendement des trois mousquetaires européens n’est pas ce qu’on attendait. « Ils me laissent sur ma fin. Carlos Roberto, par exemple, n’a rien changé dans la façon de jouer du Stella. Comparé à ce qu’avait produit Zachariassen l’année dernière, on note un gros écart technique et tactique », a constaté Diallo Mohamed qui n’est pas moins critique vis-à-vis de Zachariassen, qui occupe désormais le banc du Denguélé. Et si, Désabre semble maîtriser la barque au niveau de l’Asec, Diallo Mohamed y voit, tout juste, la suite logique de l’esprit de jeu des hommes de Sol Béni. Il se garde donc de claironner, car pense-t-il, l’Asec version Désabre est encore loin de celle très référentielle de Philippe Troussier.

Mieux que les locaux ?
Comme on a coutume de le dire, comparaison n’est pas raison. Mais, on peut tout de même s’essayer à ce jeu, concernant les coaches expatriés et les cadres locaux du championnat national. Y a-t-il un écart significatif entre le coaching des deux parties ? Sur la question, deux avis se dégagent et se complètent. D’une part, celle qui veut que l’option des techniciens n’est pas plus bénéfique que le choix d’un entraîneur local. Comme Koné Lacina « Perreira » qui a toujours mis au défi les expatriés, Diallo Mohamed soutient qu’Amani Yao dont l’équipe l’AFAD est leader de la poule B n’a rien à envier à Désabre. Il rappelle, par ailleurs, la défaite de l’Asec face à l’USC Bassam de coach Saraka Norbert. S’agirait-il donc d’un simple complexe d’infériorité à vouloir confier, nécessairement, le banc de touche aux Européens ? La question reste posée. La deuxième position, celle soutenue par Gbonké Tia, est que la différence n’est pas grande. Il en veut pour preuve la production des équipes d’AFAD qui prouve que les entraîneurs nationaux ont fait du progrès. Toutefois, la présence des Européens, estime-t-il, galvanise les cadres locaux. Par ailleurs, selon « Mana », la différence se fait souvent au niveau de l’effectif. Voilà pourquoi, comme beaucoup d’autres sportifs, le recrutement d’avant saison revêt une importance capitale.
MARTIAL GALE
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ