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International Publié le vendredi 8 juillet 2011 |

La Présidente suisse demande la réforme de l’ONU

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La Suisse a décidé de bloquer "avec effet immédiat" les éventuels fonds dans la Confédération qui appartiendraient au président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo, a indiqué mercredi la présidente helvétique, Micheline Calmy-Rey.
A l’occasion l’ouverture, à Genève, de la Session du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), la Présidente de la Confédération Helvétique, Micheline Calmy-Rey, s’est adressée aux membres de l’ECOSOC. Elle a constaté que « la mondialisation a créé des opportunités formidables, mais elle a aussi fait apparaître des risques d’une ampleur sans précédent : pauvreté, instabilité des marchés financiers, changement climatique, altérations mondiales de l’environnement, raréfaction des ressources naturelles, pressions migratoires et terrorisme. » Le Présidente suisse a ajouté que « ces risques sont interconnectés et transcendent les frontières nationales. Ils accroissent l’interdépendance entre pays riches et pays pauvres, alors même que le fossé entre pays riches et pauvres se creuse. Le PIB par habitant de la Suisse est 130 fois supérieur à celui d’un habitant du Mozambique. Les pays les plus pauvres ne bénéficient pas suffisamment de la mondialisation qu’ils nourrissent pourtant par l’exportation de ressources naturelles. »
Micheline Calmy-Rey a noté également que la Commission pour le développement durable et le Conseil économique et social des Nations Unies ont démontré une utilité certaine dans la recherche d'un consensus politique plus poussé. Cependant, a-t-elle souligné, aucune instance n'a réussi à s'imposer comme le pôle politique d'une réorientation, notamment depuis la Conférence de Rio. Et de constater également que la gouvernance internationale reste fragmentée et peu efficace alors que, plus que jamais, le monde aurait besoin d'une autorité politique capable de pousser plus résolument l'agenda de la durabilité et de répondre plus efficacement aux demandes de soutien et de conseil des États et surtout des pays émergents et en voie de développement.
La Présidente suisse a proposé à cet égard de transformer le Conseil économique et social en un Conseil du développement durable, qui pourrait devenir l'endroit où l'on rechercherait un nouvel équilibre politique. «Nous avons besoin d’une institution à même d'insuffler une nouvelle dynamique permettant de surmonter les multiples blocages actuels », a-t-elle déclaré.
«Saisissons enfin l'occasion pour ancrer au sein du système des Nations Unies un Conseil du développement durable qui réponde à nos besoins et qui soit à la hauteur des défis», a-t-elle préconisé
Le Conseil économique et social (ECOSOC) est l'un des six organes principaux des Nations Unies. Il jouit d'une position exceptionnelle pour traiter des questions relatives au développement durable à l'échelle mondiale et à la viabilité de l’environnement.

Catherine Fiankan-Bokonga à Genève (Suisse)
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