Mettre un terme à la rébellion après sa victoire à la présidentielle 2010. Tel était le plan de Laurent Gbagbo et son clan. Dans le plus grand secret, ils préparaient l’offensive militaire. Le Colonel Konan Boniface, com’théâtre à Yamoussoukro et le Commandant de l’escadron blindée de la gendarmerie, Abéhi Jean Noël étaient les fers de lance de cette opération.
Convaincu qu’il ferait d’une bouchée le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la Paix (RHDP), Alassane Ouattara, au second tour de la présidentielle, le Front Populaire Ivoirien (FPI) avait prévu de mettre un terme à la rébellion après sa victoire. Un plan d’attaque avait été mis en place pour en finir avec Guillaume Soro et ses hommes, principaux obstacles qui resteraient alors pour conserver le pouvoir d’Etat. Selon notre confrère la lettre du continent, le régime cherchait des fonds et des armements pour réaliser ce projet. Dès le 20 novembre, l’ancien président, persuadé de sa victoire a dépêché à Tripoli, son conseiller diplomatique, Alcide Djédjé, ainsi que son conseiller spécial, le français Stéphane Ravion, connu sous le nom musulman ,El Hadj Othman pour solliciter l’appui du guide libyen. Dans leur lettre de mission, les deux émissaires étaient chargés d’expliquer à Kadhafi la manière dont Laurent Gbagbo entend en finir définitivement avec les ingérences étrangères sur le sol ivoirien. Tout avait été mis en œuvre pour bouter la rébellion hors du pays après les résultats du deuxième tour que Laurent Gbagbo croyait inéluctablement en sa faveur. Malheureusement l’ogre RHDP a fait foirer le plan et au lieu d’un combat contre la rébellion, c’est une guerre militaro-civile qui a été servie à la Côte d’Ivoire. Les différentes armes découvertes après sa capture sont les preuves évidentes de cette opération militaire. Laurent Gbagbo avait confié à certains de ses proches qu’il était ‘’hors de question de partager son nouveau mandat’’.
E.M. Koffi
Convaincu qu’il ferait d’une bouchée le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la Paix (RHDP), Alassane Ouattara, au second tour de la présidentielle, le Front Populaire Ivoirien (FPI) avait prévu de mettre un terme à la rébellion après sa victoire. Un plan d’attaque avait été mis en place pour en finir avec Guillaume Soro et ses hommes, principaux obstacles qui resteraient alors pour conserver le pouvoir d’Etat. Selon notre confrère la lettre du continent, le régime cherchait des fonds et des armements pour réaliser ce projet. Dès le 20 novembre, l’ancien président, persuadé de sa victoire a dépêché à Tripoli, son conseiller diplomatique, Alcide Djédjé, ainsi que son conseiller spécial, le français Stéphane Ravion, connu sous le nom musulman ,El Hadj Othman pour solliciter l’appui du guide libyen. Dans leur lettre de mission, les deux émissaires étaient chargés d’expliquer à Kadhafi la manière dont Laurent Gbagbo entend en finir définitivement avec les ingérences étrangères sur le sol ivoirien. Tout avait été mis en œuvre pour bouter la rébellion hors du pays après les résultats du deuxième tour que Laurent Gbagbo croyait inéluctablement en sa faveur. Malheureusement l’ogre RHDP a fait foirer le plan et au lieu d’un combat contre la rébellion, c’est une guerre militaro-civile qui a été servie à la Côte d’Ivoire. Les différentes armes découvertes après sa capture sont les preuves évidentes de cette opération militaire. Laurent Gbagbo avait confié à certains de ses proches qu’il était ‘’hors de question de partager son nouveau mandat’’.
E.M. Koffi