En séjour en Côte d’Ivoire, le Premier ministre français, François Fillon a échangé le vendredi 15 juillet 2011, avec le président de la République Alassane Ouattara, au Palais présidentiel au Plateau. Au terme de cette rencontre, le chef du gouvernement français a co-animé avec le chef de l’Etat, une conférence de presse au cours de laquelle, il a répondu à ceux qui qualifie les relations entre la France et l’Afrique de relations entre colonisateurs et colonisés.
Au terme de l’audience qui a duré près d’une heure vingt minutes, François Fillon d’y être venu en Côte d’Ivoire d’une part, pour consolider les relations économiques et diplomatiques entre les deux pays et d’autre part, pour célébrer la fête du 14 juillet avec ses compatriotes. Il a indiqué, que sa présence est loin de s’apparenter ‘’à un retour des colons’’. «Ces accusations et ces critiques correspondent à des logiciels dépassés. J’appelle tous ceux qui continuent à vouloir évoquer les relations entre la France et l’Afrique, en parlant de France-Afrique à changer de vocabulaire, à changer de logiciel. Cela n’a plus rien à avoir avec la réalité des relations, qu’il y a entre nos deux pays. Ce que nous voulons, c’est aider la Côte d’Ivoire à assumer la plénitude de sa souveraineté», a affirmé le Premier ministre français. Qui a rappelé que la France est intervenue militairement en Côte d’Ivoire tout comme en Lybie sous le mandat des Nations unies. « Aujourd’hui, nous assumons l’ensemble de nos responsabilités dans le cadre de ce nouveau monde qui est en train de se construire. Par contre, les observateurs, les commentateurs qui continuent à parler de relations coloniales entre la France et l’Afrique, n’ont pas encore compris la nature des changements qui ont affecté le monde. Donc, je leur demande de faire cet effort de remise à jour de leur logiciel de compréhension du monde. Je pense que tout le monde se portera mieux. », a-t-il clarifié. Le Président de la République a abondé dans le même sens en estimant que : ‘‘l’Afrique évolue vers la modernité. Nous avons l’ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays encore plus moderne. Ces notions du passé qui sont dans une certaine presse, ne nous intéressent point du tout. Nous sommes fiers de notre souveraineté et nous ferons en sorte que, la Côte d’Ivoire soit un pays ouvert sur tous les pays du monde’’. Alassane Ouattara a également qualifié de contre-vérité les allégations selon lesquelles, son gouvernement aurait ajourné certaines commandes d’équipements de sécurité de la France, pour faire plaisir à des diplomates américains. «Vous avez lu cela dans une certaine presse. Avec toute la courtoisie qui me caractérise, je voudrais dire que non seulement que c’est faux, mais que, les chiens aboient, la caravane passe», a-t-il laissé entendre. Autre sujet évoqué au cours de cette rencontre avec le Président de la République, les accords de défense entre la France et la Côte d’Ivoire. Ceux-ci, selon le premier responsable de Matignon seront révisés à partir d’un commun accord entre les deux pays. Car «nous n’avons pas vocation à assurer nous-mêmes la sécurité de la Côte d’Ivoire comme n’importe quel pays dans le monde. Nous n’avons ni la vocation, ni les moyens». Fillon qui s’est fait accompagner d’une forte délégation de chefs d’entreprises a tenu à préciser que : «la France ne souhaite pas devenir le ‘‘partenaire exclusif’’ de la Côte d’Ivoire, mais plutôt un partenaire de référence».
Touré Abdoulaye
Au terme de l’audience qui a duré près d’une heure vingt minutes, François Fillon d’y être venu en Côte d’Ivoire d’une part, pour consolider les relations économiques et diplomatiques entre les deux pays et d’autre part, pour célébrer la fête du 14 juillet avec ses compatriotes. Il a indiqué, que sa présence est loin de s’apparenter ‘’à un retour des colons’’. «Ces accusations et ces critiques correspondent à des logiciels dépassés. J’appelle tous ceux qui continuent à vouloir évoquer les relations entre la France et l’Afrique, en parlant de France-Afrique à changer de vocabulaire, à changer de logiciel. Cela n’a plus rien à avoir avec la réalité des relations, qu’il y a entre nos deux pays. Ce que nous voulons, c’est aider la Côte d’Ivoire à assumer la plénitude de sa souveraineté», a affirmé le Premier ministre français. Qui a rappelé que la France est intervenue militairement en Côte d’Ivoire tout comme en Lybie sous le mandat des Nations unies. « Aujourd’hui, nous assumons l’ensemble de nos responsabilités dans le cadre de ce nouveau monde qui est en train de se construire. Par contre, les observateurs, les commentateurs qui continuent à parler de relations coloniales entre la France et l’Afrique, n’ont pas encore compris la nature des changements qui ont affecté le monde. Donc, je leur demande de faire cet effort de remise à jour de leur logiciel de compréhension du monde. Je pense que tout le monde se portera mieux. », a-t-il clarifié. Le Président de la République a abondé dans le même sens en estimant que : ‘‘l’Afrique évolue vers la modernité. Nous avons l’ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays encore plus moderne. Ces notions du passé qui sont dans une certaine presse, ne nous intéressent point du tout. Nous sommes fiers de notre souveraineté et nous ferons en sorte que, la Côte d’Ivoire soit un pays ouvert sur tous les pays du monde’’. Alassane Ouattara a également qualifié de contre-vérité les allégations selon lesquelles, son gouvernement aurait ajourné certaines commandes d’équipements de sécurité de la France, pour faire plaisir à des diplomates américains. «Vous avez lu cela dans une certaine presse. Avec toute la courtoisie qui me caractérise, je voudrais dire que non seulement que c’est faux, mais que, les chiens aboient, la caravane passe», a-t-il laissé entendre. Autre sujet évoqué au cours de cette rencontre avec le Président de la République, les accords de défense entre la France et la Côte d’Ivoire. Ceux-ci, selon le premier responsable de Matignon seront révisés à partir d’un commun accord entre les deux pays. Car «nous n’avons pas vocation à assurer nous-mêmes la sécurité de la Côte d’Ivoire comme n’importe quel pays dans le monde. Nous n’avons ni la vocation, ni les moyens». Fillon qui s’est fait accompagner d’une forte délégation de chefs d’entreprises a tenu à préciser que : «la France ne souhaite pas devenir le ‘‘partenaire exclusif’’ de la Côte d’Ivoire, mais plutôt un partenaire de référence».
Touré Abdoulaye
