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Société Publié le vendredi 29 juillet 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Bouaké / Exploitation et gestion des ouvrages d’hydraulique rurale, L’ONEP installe les opérateurs économiques

Dans le cadre de la professionnalisation de la gestion et l’exploitation des ouvrages d’hydraulique rurale, l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) a procédé le mardi 26 juillet, au foyer Jeune Viateur de Bouaké, à l’installation officielle des opérateurs économiques privés. A cette occasion, la représentante de l’UNICEF, Mlle Virginie Mahan, a traduit toute la satisfaction de la structure internationale à accompagner la mise en œuvre de la politique de professionnalisation de l’eau potable en Côte d’Ivoire. Selon elle, l’entretien et la maintenance des ouvrages confiés aux communautés villageoises dans le passé ont montré leurs limites. C’est pourquoi, s’est-elle justifiée : «l’option de la professionnalisation de la gestion et l’exploitation des points d’eau nous réjouissent puisqu’elles permettront de maintenir de façon durable et pérenne, l’accès à l’eau potable aux populations en général et aux enfants en particulier ». Mlle Virginie Mahan a exhorté les opérateurs économiques retenus à tenir leurs engagements vis-à-vis des populations. «C’est la qualité de vos prestations qui fera votre publicité et vous permettra d’étendre votre marché à plus de villages », a-t-elle dit. Pour Paul Kpénahi, représentant le directeur général de l’ONEP, l’installation des professionnels proche des populations rurales répond à un souci d’éviter les erreurs passées. «Les opérateurs économiques auront à réparer les pompes pour donner de l’eau potable en permanence aux villageois », a indiqué Paul Kpénahi. Selon lui, l’ONEP entend créer de «petites Sodeci» dans les départements pour s’occuper de l’entretien des pompes villageoises. Le préfet de région Aka Konin a fait savoir, que dans le cadre de cette action, beaucoup d’efforts et de tentatives ont été entrepris. Mais, beaucoup restent à faire. «Il faut que la machine tourne pour le bénéfice de tous», a-t-il ajouté. Quant à Méité Lansanan, patron de l’entreprise GMHDR, il a promis se mettre à la disposition des villageois.
Bosco de Paré
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