x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le mardi 2 août 2011 | Le Patriote

Anouma ne doit faire démissionner personne

© Le Patriote Par PRISCA
Football : Assemblée Générale Mixte de la FIF le samedi 18 juin 2011 à la Bourse de Travail de Treichville.
Photo : Monsieur Jacques Anoma
Salif Bictogo et ses partisans ont certainement surpris plus d'un journaliste dans la salle lorsque le président Aby Richmond, dans le deuxième et dernier point de son intervention, a demandé à Jacques Anouma de se séparer de tous ses collaborateurs qui sont sur la liste de leurs adversaires. Naturellement, Aby et Roger Ouégnin ont tenté d'expliquer leur position par la « morale et l'éthique ». A première vue, ils n'ont certainement pas tort. Mais là où le bât blesse, c'est lorsqu'ils « demandent instamment au président de la FIF de préparer la démission de ses collaborateurs figurant sur la liste de nos adversaires ». Ainsi présentés, on se perd en conjoncture et on comprend mal Bictogo et sa liste. Comment et pourquoi Anouma doit-il « préparer » la démission de ses collaborateurs cooptés sur d'autres listes ? Roger Ouégnin, lui-même, reconnaît qu'aucune disposition statutaire ou réglementaire ne les oblige à la démission. Si c'est seulement un problème d'éthique, la décision de démission n'appartient qu'aux seuls concernés et non à Jacques Anouma. Cela d'autant plus que la donne a changé. Contrairement au passé, cette élection n'est pas organisée par le comité directeur de la FIF mais par une commission électorale indépendante. En quoi, la présence d'un membre du comité directeur de la FIF sur une liste peut-il gêner la CEI ? Si Ginette Ross, Salif Bictogo et Aby Richmond ont décidé de se mettre en retrait de leurs responsabilités à la ligue professionnelle, c'est bien. Mais rien ne les y obligeait et c'est n'est aucunement la preuve d'une quelconque soumission à la loi. Car en réalité, ce n'est plus la fédération qui organise l'élection de son président mais une commission électorale indépendante. Il faut donc vite clore ce débat qui, à tout point de vue, ne mérite pas d'être le second point d'une conférence de presse. Comme Roger Ouégnin l'a souligné lui-même, rien de légal n'oblige quiconque à démissionner.

KL
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ